Catégories

Art, livres illustrés par des artistes

Résultats (31 - 60) sur 134
TuilesListe
Photo [ÉLOGES et PORTRAITS (Collection Bruker)]. 

Rarissime collection bien complète des 34 "Eloges" et 12 "Portraits" publiés par Manuel Bruker.

Manuel Bruker, est né en 1891 à Radaut en Roumanie. Il est âgé de trois ans lorsque sa famille arrive en France et s’installe à Paris vers 1894.

Après des études de médecine et une thèse de doctorat en 1917, il devient oto-rhino-laryngologiste.

Le docteur Manuel Bruker est, selon l’expression de Pierre Mac Orlan, un « mordu du beau livre », animé d’une véritable passion pour l’art.

Dès 1926, à tout juste trente-cinq ans, il crée sa propre maison d’édition sur les conseils de son ami le docteur Lucien-Graux, « le prince des bibliophiles ».

Entre 1931 et 1963, Bruker se consacre à ce qui sera la part la plus originale et la plus personnelle de son travail d’éditeur : la création des Eloges et des Portraits d’artistes. Il choisit parmi ses contemporains ceux dont il estime particulièrement le travail ; collaborant avec eux, il leur passe commande d’estampes destinées à illustrer les textes qui sont rédigés par des écrivains ou des critiques d’art souvent proches de l’artiste. Au cours de ces trois décennies Manuel Bruker publie quarante-six Eloges et Portraits.
Ces ouvrages qui témoignent des aspirations de l’éditeur en matière de livre illustré – Manuel Bruker considérait ce domaine comme « une production où la France a su se tailler la première place » - – ont rarement été réunis. Ils auront fait l'objet de trois expositions une première fois à la bibliothèque municipale de Toulouse en 1958, plus récemment, au Musée Meguro de Tokyo à l’automne 2003 puis au Musée des beaux-arts de Bordeaux en 2005 à qui nous empruntons cette introduction.

Collection bien complète des 34 "Eloges" et 12 "Portraits" publiés par Manuel Bruker.

Si on trouve assez facilement la plupart de ces ouvrages, certains sont rares, tel le portrait d'Hasegawa

La plupart sont tirés à 200 exemplaires, certains à 150 ou 250 exemplaires.

Les "Eloges" :
Eloge de Raoul Dufy par Fernand Fleuret. Paris, 1932.
Eloge de J.-E Laboureur par le Dr Lucien-Graux. Paris, 1938.
Eloge de H. de Waroquier par A.- H Martinie. Paris, 1945.
Eloge de Pierre Bonnard par Léon Werth. Paris, 1946.
Eloge de Bernard Naudin par Claude Roger-Marx. Paris, 1947.
Eloge de Albert Marquet par Léon Werth. Paris, 1948.
Eloge de Gus Bofa par Pierre Mac Orlan. Paris, 1949.
Eloge de Jean Frélaut par Jacques de Laprade. Paris, 1950.
Eloge de Lucien Mainssieux par Manuel Bruker. Paris, 1950.
Eloge de Marcel Vertès par Georges Huisman. Paris, 1951.
Eloge de Louise Hervieu par Claude Roger-Marx. Paris, 1953.
Eloge de Henri Manguin par Charles Terrasse. Paris, 1954.
Eloge de Jacques Villon par Jacques Lassaigne. Paris, 1955.
Eloge de Maurice Brianchon par Claude Roger-Marx. Paris, 1955.
Eloge de Yves Brayer par Jean Bouret. Paris, 1955.
Eloge de Maurice Utrillo par Renée Willy. Paris, 1956.
Eloge de J.-G. Daragnès par Pierre Mac Orlan. Paris, 1956.
Eloge de Charles Camoin par Charles Vildrac. Paris, 1956.
Eloge de Van Dongen par Paul Guth. Paris, 1957.
Eloge de François Desnoyer par Jean Bouret. Paris, 1958.
Eloge de Clavé par Pierre Osenat. Paris, 1958.
Eloge de Gromaire par Guy Dornand. Paris, 1958.
Eloge de Cavaillès par Jean Cassou. 1958.
Eloge de Derain par Marc Sandoz. 1958.
Eloge de Roland Oudot par Claude Roger-Marx. Paris, 1958.
Eloge de Maurice Asselin par Marc Sandoz. Paris,1959.
Eloge de André Lhote par Guy Dornand. Paris,1960.
Eloge de Louis Neillot par Jean Bouret. Paris, 1962.
Eloge de Jean Lurçat par Robert Mallet. Paris, 1962.
Eloge de Robert Humblot par Claude Roger-Marx. Paris, 1962.
Eloge de Georges Oudot par Guy Dornand. Paris, 1962.
Eloge de Emile Bernard par Louis Hautecoeur. Paris, 1962.
Eloge de Michel Rodde par Gérard Mourgue. Paris, 1963.
Eloge de Dunoyer de Segonzac par Maurice Loncle. Paris, 1963


Les " Portraits" :
Portrait de J.-L. Soulas par Jacques de Laprade. Paris, 1950.
Portrait d’A. Jacquemin par Louis Cheronnet. 1951.
Portrait d’Albert Decaris par lui-même. Paris, 1953.
Portrait de D. Galanis par André Beucler. Paris, 1954.
Portrait de Robert Lotiron par Claude Roger-Marx. Paris, 1955.
Portrait d’Abram Krol par Maurice Toesca. Paris, 1957.
Portrait de Jacob Balgley par Claude Roger-Marx. 1959.
Portrait de Monique Jörgensen par elle-même. Paris, 1959.
Portrait de Germaine de Coster par Raymond Cogniat. Paris, 1960.
Portrait de Ilya Bechkov par Bogomil Raino. 1960.
Portrait de Kiyoshi Hasegawa par Robert Rey. Paris, 1963.
Portrait de Hélène Marre par Jean-Luc Michaud. Paris, 1963.

Photo LACROIX, Paul de (éditeur). 

Edition originale.
Chef d'oeuvre de la photographie du XIXème.

C'est vers 1884 que Paul de Lacroix propose cette publication regroupant 200 notices biographiques (pour 132 personnages historiques, certains artistes faisant l'objet des plusieurs notices).
Exemplaire bien complet de toutes les notices et photographies requises.
Chaque notices comporte 4 pages de texte (8 pour les notices de Corot 2 et Corot 3).
Celles concernant les Littérateurs, musiciens, etc .. sont illustrées avec de portraits photographiques sur des planches hors texte.
Les notices concernant les peintres et sculpteurs sont illustrées d'un portrait photographique dans le texte et d'une reproduction d'une de ses œuvres sur une planche hors texte (ou plusieurs s'il y a plusieurs notices pour un même artiste). Seul Delaunay n'a pas son portrait en médaillon, comme le précise l'éditeur car il n'existe de lui aucun portrait.

La série est donc bien complète des 200 notices attendues pour 132 biographies et est illustrée de 267 photographies :
- 131 portraits (65 en grand format montés sur onglet et 66 en médaillons contrecollés dans le texte)
- 136 reproductions d'oeuvres (135 en grand format montés sur onglet et 1 en médaillon contrecollés dans le texte).
Issus des plus grands ateliers de photographies (Nadar, Carjat, Goupil, Petit..) elles sont reproduites par photoglypie qui est alors le seul procédé d'impression permettant une reproduction aussi fidèle des clichés photographiques.
Cette galerie témoigne de la vie intellectuelle et culturelle de ce XIXe siècle finissant en fournissant les biographies de nombreuses célébrités contemporaines : écrivains, scientifiques, artistes, hommes politiques... de Rossini à Ferdinand de Lesseps en passant par Hugo, Baudelaire et Dumas.
Recherché pour ses portraits en particulier du célèbre portrait de Baudelaire par Carjat mais aussi ceux de Victor Hugo, Gustave Doré, Edmond de Goncourt, Ferdinand de Lesseps, Georges Sand, Sarah Bernhardt, Alexandre Dumas, Gustave Eiffel, Victor Hugo, Louis Pasteur, Emile Zola, ...

Nous joignons à cette série complète un rare volume de spécimen, volume de présentation commerciale.

Photo GRASSET, Eugène || GILLOT, Charles. 

L'histoire des quatre fils Aymon est un récit légendaire d'origine française, qui fut à l'origine une chanson de geste issue du cycle carolingien. Les quatre héros, fils du Duc Aymon, sont présentés à Charlemagne et vont vivre de nombreuses aventures accompagnés d'un enchanteur et d'un cheval extraordinaire.
Leurs aventures sont finement illustrées par Eugène Grasset (1845-1917), un des représentants de l'Art Nouveau. Il mêle, avec délicatesse et simplicité, une iconographie inspirée du Moyen-Age et de la Chevalerie au style Art Nouveau (avec des formes stylisées et des motifs ornementaux caractéristiques comme les fleurs).
Très belle reliure de René Granghaud. La qualité d'exécution est remarquable, digne des plus grand maîtres relieur de l'époque.
Et pourtant René Granghaud est resté peu connu. Certainement à cause de son parcours atypique.
Flety ne mentionne que l'existence Victor son fils et de sa belle fille. Il ne s'étend pas plus sur le sujet et nous apprends seulement que Victor exerça rue du Cherche Midi au début du XX° siècle et que sa femme poursuivi l'activité après 1940 au 48 rue du Monsieur le Prince pendant encore une dizaine d'années.
Mais sur René, rien. Rien de rien. Comment est-ce possible ? La qualité de cette reliure est pourtant bien supérieure à ce que pouvait faire son fils et sa belle fille.
Quelques recherches complémentaires nous apprendrons de René (affectueusement appelé papa Granghaud) était pourtant reconnu dans le milieu.
Il avait découvert plusieurs procédés novateurs dans le domaine de la reliure qui ont fait de lui une sorte de maître. Il était considéré comme un artisan habile, un artiste même, ce que confirme notre reliure.
Il exerçait à Choisy-Le-Roi (avenue Victor Hugo) jusqu'en 1909. Puis il vendit son fond de commerce pour s'installer à Palaiseau dans l'espoir d'établir un atelier de papiers colorés suivant l'une de ses invention et destinés à la reliure.
Ce fut hélas un échec et il repris avec son fils son métier de relieur au 23 rue du Cherche Midi à Paris.

René et Victor avaient des idées avancées, très avancées, même.
En un mot, c'étaient des libertaires.
Ils avaient été séduits par l'humanitarisme large de la doctrine et ils menaient une vie en rapport avec leurs idées.
Ainsi les malheureux étaient toujours bien accueillis dans leur maison et leur porte était toujours ouverte à ceux qui souffraient. En toute discrétion, ils ne faisaient que ce qu'ils considéraient comme leur devoir d'homme.
Les Granghaud et la bande à Bonnot :
Victor fréquentai les milieux anarchistes à Choisy Le Roi et était impliqué dans le mouvement mais il s'en éloigna lorsque celui-ci pris une forme radicale.
Et lorsque la Bande à Bonnot, lui demanda asile, c'est avec horreur qu'il envisagea l'hypothèse de cacher de tels bandits.
Anarchiste, libertaire, oui il l'était peut-être encore, mais il ne se sentait rien de commun avec eux et refusa énergiquement.
Considéré comme traitres, les Granghaud furent prévenus par des amis que leurs jours étaient comptés.
En avril 1912, René et Victor firent l'objet d'une attaque de la bande à Bonnot avec échange de coup de feu. Heureusement la balles ne firent qu'effleurer Victor et cet événement fit l'objet d'un article dans le petit Parisien du 28 avril 1912, dont nous tirons toutes ces informations sur René Granghaud.

Photo GOERG, Edouard || POE, Edgar. 

Tirage limité à 275 exemplaires (n°192) illustré de 28 eaux-fortes originales d'Edouard Goerg (1893-1969), peintre, graveur et illustrateur expressionniste.

Avec un envoi d'Edouard Goerg et Elana son épouse à Francis Gobin : "à Francis Gobin et son épouse charmante, avec nos voeux les meilleurs pour 1959 et l'expression de nos sentiments de fidèle amitié".

On joint :
- 6 dessins préparatoires destinés à illustrer "Le Manteau de Parade." de Francis Lafavery, avec une introduction de Jean Cassou. [1954] avec 2 lithographies originales de Goerg). Les 6 dessins préparatoires au crayon sont bien 3 états de ces deux illustrations. Nous joignons aussi cet ouvrage (autre provenance). Dos cassé à relier.
- GEORGE, Waldemar. Goerg. 1965. Avec un envoi de Goerg et de Waldemar George à Francis Gobin.
- Une lithographie originale signée au crayon par Ed. Goerg et tiré à 15 exemplaires (le nôtre n°8)
- Dans une enveloppe adressée à Francis Gobin : une carte de vœux d'Edouard et Elena Goerg avec un dessin original.
- Faire-part de mariage de la fille de Goerg, Clause-Lise avec Christian Germak. 1961. Illustré par Goerg. Tiré à 190 exemplaires si l'on en croit le catalogue d'exposition de 1989, n.106 (voir in fine)
- Une carte de visite de Christian Germak
- Copie d'une lettre d'Héléna Goerg à Francis et Thérèse Gobin dans laquelle elle demande leur aide dans le conflit avec sa belle fille concernant la succession d'Edouard Goerg avec copie du testament de ce dernier et la réponse de Francis Gobin
- Catalogue de l'exposition "Edouard Goerg" du 7 au 25 Novembre 1989 à Paris.

Résultats (31 - 60) sur 134
TuilesListe
52 rue des Ecoles   75005 Paris
tel. 01 43 54 22 23
TVA intracommunautaire : FR87515091171
© Librairie Eric Zink Livres Anciens