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Manuscrits scientifiques

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Photo [WEBER, Georges Adolph]. 
Photo [SCIENCES]. 

Intéressant ensemble de documents de travail d'une société savante marseillaise au xviiième siècle.
Au début du xviiième siècle deux projets d'une fondation d'une Académie marseillaise s'affrontent, le premier voulait se consacrer uniquement aux Sciences, le second sur le modèle de l'Académie française, voulait s'orienter vers les Lettres. C'est le second projet appuyé par le gouverneur de Provence qui remporta l'appui de Louis XV et l'Académie des Belles-Lettres de Marseille fut fondée en 1726. Ce n'est que dans un second temps, en 1766, qu'elle s'ouvrira aux Sciences et aux Arts.
Nous imaginons le désarroi des scientifiques marseillais durant l'intervalle, et c'est probablement cette frustration qui est à l'origine de la création de la Société des Sciences de Marseille dont nous présentons quelques documents ici.
Lot constitué de 6 pièces :
- 3 transcrits de discours dont l'un abordant la question du règlement de "l'Académie" qui en excluait les religieux. On y propose l'ouverture aux abbés et moines, ceux ci possédant des bibliothèques d'intérêts, mais en cherchant une solution qui évite les animosités entre les différents ordres.
- Discours du secrétaire perpetuel résumant les travaux de l'Académie durant la période 1739-1740.
- Compte rendu de travaux: Géométrie de Mr Gérard, Mécanique de Mr De Pontis.
- Liasse de 10 billets, "Tâches des Académiciens pour 1741": Chaque académicien propose sur un petit billet autographe signé les travaux scientifiques qu'ils s'engagent à aborder durant l'année 1741. On y retrouve les noms de Ganteaume, De Pontis, Pelissery, Gérard, Saint-Jacques, Roussin.

Photo [MANUSCRIT] MAHOT, Maurice. 

Manuscrit original d'un traité de botanique resté inédit par un érudit nantais.

Il y présente des notions de botanique ainsi que les classifications de Linné et Tournefort.
Ce manuscrit de près de 200 pages est rédigé au verso des estampes de la flore lorraine éditée par Buc'hoz.
Toutes les planches sont, elles aussi, annotées avec des précisions sur le nom des plantes, leur classification dans Linné et Tournefort, et leur usage en médecine. L'ensemble constituant une véritable pharmacopée.

Ces 187 planches étaient destinées à illustrer le "Traité historique des plantes qui croissent dans la Lorraine et les Trois Évêchés" de Buc'hoz, qui parut en dix volumes in-8 de 1762 à 1770. Les planches, qui parurent à part, en livraisons, et qui devaient être pliées et reliées au format in octavo, sont ici rassemblées dans un volume in folio.

Buc'hoz, resté célèbre pour la beauté des planches qu'il éditait, avait sollicité le concours pécuniaire de compatriotes et d'amateurs de botanique pour l'exécution de ces gravures. Aussi, en bas de presque toutes les planches, se trouvent les armoiries et le nom du personnage qui en avait payé les frais.

Maurice Mahot, l'auteur de ce manuscrit, avait fait don de la figure 152.
Si les informations biographiques sur Maurice Mahot "père" (1745-1810), Conseiller du Roi, juge civil et criminel au présidial, échevin (1777) et sous-maire de Nantes (1779), ne laissent que peu de place à un intérêt particulier pour les sciences naturelles et la botanique, il en est tout autre pour son fils Maurice Mahot "fils" (1774-1842), docteur en médecine, érudit qui publia plusieurs livres que ce soit en médecine ou en lexicologie.
L'annotation par le fils, médecin, des planches payées par le père, féru de botanique, expliquerait les nombreuses recettes pharmaceutiques et médicales que l'on retrouve dans l'ouvrage.

Un autre collectionneur laisse son nom sur la page de titre : Silas Boucher de la Ville Jossy, issu d'une famille de notables nantais au milieu du XIXe siècle.

Un manuscrit passionnant, encore largement à étudier, d’un caractère exceptionnel tant par la beauté de ses planches annotées que par son contenu mêlant classification botanique et pharmacopée.

Photo [MANUSCRIT]. 

Cours de botanique manuscrit s'intéressant aux "plantes usuelles", plantes dont on pourra faire usage en médecine.
Véritable pharmacopée, restant à étudier, ce cours répertorie 486 plantes, avec pour chacune leur nom binomial en latin et leur usage thérapeutique. Les noms latins se réfèrent aux catalogues de Bauhin (C.B.) et Tournefort (inst. r. h.)
Les plantes semblent suivre un ordre dont la logique n'est pas explicitée dans la courte introduction :
"Le grand nombre de plantes dont j'auray l'honneur de vous entretenir pendant le peu de temps que doit durer ce cours ne me permet pas de nous arrêter ici pour une longue préface où je pourrais vous expliquer en général comment ces mêmes plantes agissent, soit qu'on les regarde comme purgatives ou simplement comme altérantes, [...] me proposant de suivre l'ordre que nous suivrons dans les démonstrations afin que dans le même temps que vous apprendrez à connaitre ces mêmes plantes, vous entriez dans la connaissance de leurs vertus."

La structure de ce cours diffère des cours de "Plantes usuelles" connus, tels qu'ils furent dictés par Chomel et Jussieu.

On retrouve, relié à la suite, un manuscrit de la même main :
"Observations sur les maladies des os expliquées et démontrées par Mr Arnaud Dans l'amphithéâtre du Jardin du Roy le 13 juin 1714". 42 pages.

Ce qui suggère que les deux cours ont été suivis au Jardin du Roi ou Jardin royal des plantes médicinales (futur Muséum d'histoire naturelle à partir de 1793), qui au début du XVIIIe siècle est un haut lieu d'enseignement de la médecine et de la chirurgie. On sait qu'à ces dates-là et Antoine Jussieu et Sébastien Vaillant y enseignent la botanique.

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