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Manuscrits scientifiques

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Photo [MANUSCRIT] MAHOT, Maurice. 

Manuscrit original d'un traité de botanique resté inédit par un érudit nantais.

Il y présente des notions de botanique ainsi que les classifications de Linné et Tournefort.
Ce manuscrit de près de 200 pages est rédigé au verso des estampes de la flore lorraine éditée par Buc'hoz.
Toutes les planches sont, elles aussi, annotées avec des précisions sur le nom des plantes, leur classification dans Linné et Tournefort, et leur usage en médecine. L'ensemble constituant une véritable pharmacopée.

Ces 187 planches étaient destinées à illustrer le "Traité historique des plantes qui croissent dans la Lorraine et les Trois Évêchés" de Buc'hoz, qui parut en dix volumes in-8 de 1762 à 1770. Les planches, qui parurent à part, en livraisons, et qui devaient être pliées et reliées au format in octavo, sont ici rassemblées dans un volume in folio.

Buc'hoz, resté célèbre pour la beauté des planches qu'il éditait, avait sollicité le concours pécuniaire de compatriotes et d'amateurs de botanique pour l'exécution de ces gravures. Aussi, en bas de presque toutes les planches, se trouvent les armoiries et le nom du personnage qui en avait payé les frais.

Maurice Mahot, l'auteur de ce manuscrit, avait fait don de la figure 152.
Si les informations biographiques sur Maurice Mahot "père" (1745-1810), Conseiller du Roi, juge civil et criminel au présidial, échevin (1777) et sous-maire de Nantes (1779), ne laissent que peu de place à un intérêt particulier pour les sciences naturelles et la botanique, il en est tout autre pour son fils Maurice Mahot "fils" (1774-1842), docteur en médecine, érudit qui publia plusieurs livres que ce soit en médecine ou en lexicologie.
L'annotation par le fils, médecin, des planches payées par le père, féru de botanique, expliquerait les nombreuses recettes pharmaceutiques et médicales que l'on retrouve dans l'ouvrage.

Un autre collectionneur laisse son nom sur la page de titre : Silas Boucher de la Ville Jossy, issu d'une famille de notables nantais au milieu du XIXe siècle.

Un manuscrit passionnant, encore largement à étudier, d’un caractère exceptionnel tant par la beauté de ses planches annotées que par son contenu mêlant classification botanique et pharmacopée.

Photo [MANUSCRIT]. 

Manuscrit original.
Très rare manuscrit de comptes rendus de séances de spiritisme.
La vague spirite débarque en France en 1854, et se répand dans tous les milieux de la société. On se souviendra par exemple des célèbres séances de Victor Hugo à Guernesey…

Dans les décennies suivantes, dans toutes les familles bourgeoises, on essaie de faire tourner ou danser les tables. Les méthodes de contact spirite s’affinent, on voit apparaître les méthodes d’écriture automatique en présence ou non d’un médium.

Très peu de séances de cette époque ont laissé des traces écrites.
Le manuscrit que nous présentons est la retranscription de séances d’écriture automatique s’étant déroulées entre octobre 1866 et mars 1867 dans la famille Moret. Les premières séances se déroulent en présence de la médium Mme Parain puis à Bordeaux avec l’aide de Mme Benoit.

Mme X. (non identifiée) y contacte d’abord son grand père décédé Louis Pierre Moret. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle retranscrit le contenu de ses communications dans ce carnet qui appartenait à son grand père. Les premières communications sont courtes, mais peu à peu l’esprit prend confiance et les communications sont plus longues. C’est ensuite sa mère Marie Louise Moulins qui « prend » la plume, puis son père Moret. Il est d’ailleurs amusant de constater que les signatures des esprits se différencient peu à peu.

Les esprits conseillent à leur descendante de prier pour eux, d’être charitable et surtout de diffuser les idées du spiritisme ! On sait que son mari s’est essayé à une séance mais semble très sceptique…Dans une communication l’un des esprits évoque l’Autre monde qui est organisé en planètes hiérarchisées selon le degré de sagesse, le sommet semble en être la planète Junon.

Manuscrit de 70 pages tout à fait passionnant à lire !

Le livre est poursuivi par une autre main (probablement au début du XXème siècle) qui s’en est servi pour noter des citations et pensées célèbres (sur 114 pages, une vingtaine de feuillets ont été découpés dans cette partie) puis restent 250 pages vierges.

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