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Pharmacie

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Photo CHARAS, Moyse. 

Nouvelle édition revue corrigée et augmentée par l'auteur.
Savant médecin et Pharmacien né à Uzès en 1618, Charas étudia la chimie à Orange, puis vint de bonne heure à Paris, où il fut nommé démonstrateur royal de chimie au jardin du roi.

La révocation de l'édit de Nantes le força à quitter la France en 1680.

Après avoir pratiqué la médecine avec succès en Angleterre, puis en Hollande, il se rendit en Espagne où il avait été appelé auprès du roi Charles II, depuis longtemps malade.
Les soins qu'il lui donna n'empêchèrent pas qu'il fut dénoncé à l'inquisition, par suite de la jalousie des médecins de la cour.
Il n'en sortit qu'après avoir abjuré.

Ses écrits restent encore marqués par les théories alchimiques.

Sa pharmacopée est le fruit de ses leçons données à Paris et de ses études. Elle connut un grand succès, fut rééditée de nombreuses fois et a été traduite dans toutes les langues de l'Europe, et même en chinois pour la commodité de l'Empereur.

On y trouve la description de nombreuses préparations, recettes de remèdes et autres panacées universelles.


Charas explique aussi dans cet ouvrage pourquoi l'eau forte fond tous les métaux, excepté l'or; et pourquoi l'eau régale, qui met l'or en fusion, ne peut pas fondre les autres métaux, par exemple l'argent.

"L'argent, dit-il, a des pores, dont l'ouverture est proportionnée à la grosseur des pointes des particules de l'eau forte, assez aiguës par un bout pour entrer, et assez larges par l'autre pour séparer les parties du métal. Mais l'or, dont les pores sont beaucoup plus étroits que ceux de l'argent, ne peut pas admettre ces particules; donc l'eau forte doit fondre l'argent et non pas l'or. Quant à l'eau régale, elle doit au contraire fondre l'or et non pas l'argent. Les parties de ce dissolvant, subtilisées par le sel d'ammoniac, passent trop librement par les pores de l'argent, et ne se trouvent que dans l'or des pores disposés à les secondés dans leurs fonctions.".

Photo RENOU, Jean de. 

Première édition française de toute rareté, traduite du latin par Louis de Serres.
Cet ouvrage est "considéré comme la bible de l’apothicaire" (Dominique Kassel, La Pharmacie au Grand Siècle, p. 3).
Certains sujets comme la déontologie et les conseils intéressant l'outillage y sont traités avec une précision qui n'avait jamais été atteinte.
C'est pourquoi le livre de Renou, après avoir servi d'alphabet à plusieurs générations de pharmaciens est devenu aujourd'hui une mine précieuse de renseignements pour l'histoire de la pharmacie.

Jean de Renou, médecin originaire de Coutances, s'établit à Paris. Il se spécialisa dans la Matière médicale et s'appliqua à redresser les erreurs des Anciens et des Arabes.
Le livre II est consacré à la préparation des médicaments (broyage, décoction, brûlage, dissolution, fermentation, liquéfaction, durcissement, dessiccation, distillation, etc.), le livre III aux formes médicamenteuses, le livre IV aux succédanés, altérations, etc., le livre V donne les formules des remèdes classés suivant la manière dont ils entrent dans le corps humain.
Après avoir longuement étudié la Matière médicale, Jean de Renou décrit la maison, la boutique du pharmacien et le matériel qu'il doit posséder.
Renou nous apprend qu'une boutique d'apothicaire ne doit être établie que dans une maison bien située, bien aérée, dans laquelle on réserve les caves pour le vin, la casse et les liquides et l'étage supérieur pour les herbes, celui-ci étant situé au dessus de l'appartement du maître apothicaire.
L'officine, sise de plainpied, doit être carrée et bien claire, mais non exposée directement aux rayons solaires. Ceci afin que les médicaments ne puissent en être altérés. Non exposée aux vents, cette boutique doit posséder une porte donnant sur la rue, puis une autre sortie donnant sur une cuisine ou laboratoire, dans lequel, près de la cheminée, une armoire doit être réservée pour la conservation des confectionnés.
Les drogues doivent être placées dans la pharmacie, soit dans les tiroirs ou dans des pots en grès, soit dans des flacons de verre ou d'étain et de terre, chacun de ceux-ci portant le nom de la substance qu'il doit contenir. Une enseigne doit en outre être suspendue à la porte de l'officine afin que le public soit de suite renseigné sur le commerce qui s'y pratique.

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