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Physique

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Photo HERTZ, Heinrich. 
Photo GERDIL, Hyacinthe-Sigismond. 

Né en Savoie, en 1718, Gerdil fût nommé Cardinal en 1777 et aurait pu devenir Pape à la mort de Pie VI, sans le véto des Autrichiens qui ne voulaient pas d'un Pape Français.
Ce n'est pas seulement un théologien, un philosophe, un moraliste, un jurisconsulte, mais aussi un mathématicien et un physicien. Il a publié plusieurs dissertations sur les plus hautes questions des mathématiques et de la physique.

Dans les "Dissertations sur l'incompatibilité ...", se trouvent rassemblées, selon Montucla, les objections les plus pressantes et les mieux fondées contre l'attraction newtonienne.
D'AIembert le juge un des plus habiles adversaires de Newton, Mairan loue l'esprit géométrique qui règne en tous ses ouvrages.
Pas plus que Fontenelle et Mairan, Gerdil ne rejette les calculs de Newton, mais il repousse la cause qu'il assigne aux phénomènes.
Si réellement il a fait de l'attraction, comme quelques-uns des siens le lui attribuent, une qualité inhérente à la matière, c'est, dit-il dans la préface, "uniquement contre ces sortes de charmes, de tendances, de vertus inconnues et mystérieuses désavouées par Newton, rejetées hautement par Maclaurin, que j'ose élever ma voix."
A cette mystérieuse et obscure attraction, il oppose la clarté avec laquelle se conçoit la tendance des corps les uns vers les autres, en vertu de la masse de la matière, par qui le mouvement se communique successivement, et sans interruption, de l'un à l'autre.

Édition originale rare. Très bon exemplaire.

Photo DULONG, Pierre || PETIT, Alexis. 

Edition originale.
Recherche de première importance dans lequel les auteurs mesurent expérimentalement les chaleurs spécifiques de nombreux composés ce qui leur permettre de déduire ce qui deviendra la loi de Dulong et Petit qui lie masse molaire et capacité calorifique et la constante des gaz parfaits.

Dans le même volume une autre publication scientifique d'importance : Fresnel, Mémoire sur l'action que les rayons de lumière polarisés exercent les uns sur les autres. Travail majeur de Fresnel.

Et l'article de Fourier (p. 177-189) "Extrait d'un Mémoire sur la théorie analytique des assurances", lu à l'Académie des Sciences le 18 janvier 1819.
"On s'est proposé d'examiner, dans ce Mémoire, les conditions mathématiques de l'assurance mutuelle, c'est à dire, de cette association qui consiste à supporter en commun les pertes fortuites, au moyen d'une répartition proportionnelle de ces pertes entre tous les propriétaires."
Travail inédit de Fourier sur les assurances qui ne sera pas réédité dans les Oeuvres compilées par Darboux à la fin du XIXème siècle, c'est donc cette publication dans les annales qui reste la référence sur le sujet.
"Pour lever le paradoxe des assurances, Fourier, suivant Daniel Bernoulli et Laplace, utilise la notion d’espérance morale appliquée à une fonction d’utilité("l’avantage"), concave quelconque". (Bru et Benaymé in. rhm (3) 1997, p.137-139).

On trouve également des articles de Breguet (précision d'un chronomètre à tourbillon et outil de mesure astronomique la planche illustrant cette invention est manquante), Pelletier (découverte de la strychnine).

Photo DESCARTES, René. 

Edition originale.

Très rare exemplaire avec page de titre dans un état non répertorié au nom de Jacques Le Gras.

Descartes rédigea ce traité en 1632 et 1633. Il y défend en particulier le système héliocentrique de Copernic mais suite à la condamnation de Galilée, il renonce à publier cet ouvrage de son vivant.
Il ne sera finalement publié, selon sa volonté, qu'après son décès. A la fin de 1663 la famille Le Gras et Clerselier se disputeront le privilège de publier les oeuvres posthumes de Descartes. Pour le "Monde" c'est Jacques Le Gras qui en déposera le privilège le premier. (cf. BULLETIN CARTÉSIEN V. (1976). Archives de Philosophie, 39(3), 445–494)
Jacques Le Gras, le détenteur du privilège, le partagea ensuite avec Thomas Girard (son beau frère) et Michel Bobin.

Notre page de titre est inconnue à Tchermerzine et Guibert ainsi qu'à Mathias Van Otegem qui dans sa bibliographie des oeuvres de Descartes parue en 2002, après avoir consulté les exemplaires présents en bibliothèques publiques, ne décrit que quatre états de la page de titre de cette édition.
Notre exemplaire présente donc un cinquième état non décrit de la page de titre .
Notre page de titre possède la même marque typographique que l'état Thomas Girad (à 6 fleurons) canoniquement considérée comme ornant la véritable édition originale, mais au nom de Jacques le Gras. De plus comme l'exemplaire "Thomas Girad" de la bibliothèque de Munich (BSB: Rar. 4594) notre page de titre est margée plus courte que le reste du corps d'ouvrage et imprimée avec les mêmes caractères, ce qui suggère une impression dans le même temps.
Les exemplaires possédant une page de titre recomposée avec une marque typographique "à l'oiseau" ne venant, d'après les bibliographes, que dans un second temps.

Nous avons trouvé d'autres exemplaires portant notre page de titre : exemplaires des bibliothèques de la Sorbonne, de Poitiers, du Mans, ...

"Dans Le Monde, Descartes veut ruiner les concepts de la scolastique, et «évacuer» la physique d'Aristote, en donnant une interprétation physique de la nouvelle astronomie héliocentrique. Par opposition au finalisme traditionnel, il envisage, sous la forme d'une «fable», la formation mécanique du cosmos, à partir d'un état initial de chaos (parcelles de matière de forme et grandeur diverses agitées de mouvements tous azimuts) et uniquement en vertu des lois générales de la nature: principe d'inertie, lois de la communication du mouvement, etc..." Robert Maggiori, Libération, 26/12/1996

Nombreuses figures sur bois dans le texte.

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