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Photo GRANIER, Camille. 

Editions originales.
Suite de trois textes de Camille Granier alors inspecteur général des prisons. Les deux premiers sont extraits de la Revue générale d'administration, le dernier de la Revue pénitentiaire.

"Le débat rebondit à l’intérieur de la Société générale des prisons en 1895 sous forme d’une discussion autour du rapport de Camille Granier, inspecteur général des prisons. Celui-ci met l’accent sur l’aspect d’assistance pénitentiaire et la nécessité du principe de décentralisation. Il insiste sur les difficultés, les échecs des commissions de surveillance réactivées par tous les gouvernements et en attribue les causes au fait que les prisons étant administrées par une commission composée du président du tribunal, du procureur d’État et de deux membres nommés par le ministre de la Justice, en dehors du personnel administratif, les commissions de surveillance (indépendantes de l’administration) seraient trop autonomes, trop libres et donc dangereuses. Les commissions de surveillance déclineront peu à peu, laissant plutôt la place aux sociétés de patronage (bien que les missions en soient différentes). Ces débats sont néanmoins intéressants car ils mettent en lumière ces actions, ces orientations qui ont voulu “humaniser” ou “socialiser” la prison, ce sera également le cas des visites et conférences dans les prisons." Martine Kaluszynski, "La prison (et sa réforme), un enjeu formateur pour l’État républicain en construction", Revue hypermédia, 2006.

A la fin un texte de 14 pages qui semblent tirée d'un compte rendu de commission parlementaire.

Photo [FOURIERISME]. 

Édition originale.
Le banquet politique naît au moment de la Révolution française. En 1789, dans toutes les villes de France, le banquet en plein air, dans les rues, est une forme nouvelle de sociabilité pour affirmer l’enthousiasme patriotique et l’unité de la Nation. Au cours de ces repas civiques, on célèbre les nouvelles libertés.
Sous le règne de Louis-Philippe, le banquet politique va renaître comme moyen de contourner l’interdiction de réunions politique prises par le gouvernement réactionnaire du ministre Guizot.
Les fouriéristes, après la mort de Charles Fourier en 1837, adoptèrent cette pratique et se réunirent chaque année pour célébrer par un banquet l’anniversaire de sa naissance (le 7 avril 1772). A Paris, en province, à l’étranger, de nombreux banquets furent ainsi organisés, au cours desquels les orateurs se relayaient pour vanter les théories sociales du maître et pour porter de nombreux toasts.
En 1847 et 1848, cette fonction subversive du banquet se répand dans tous les bords politiques et prend de l’ampleur. En février 1848, le préfet de police de Paris interdit un banquet. À la suite de cette interdiction, une manifestation de protestation va en quelques jours se transformer en insurrection qui mettra fin à la Monarchie de Juillet.

Compte rendu du banquet de Besançon en 1847 dans lequel on notera en particulier les "Toasts" de Just Muiron "Au génie de Fourier!", Ledoux "A l'organisation du travail !", Renaud "A la confusion de la fausse sagesse !", Vuillemin "A tous les bienfaiteurs de l'humanité !".

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