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Vous êtes passionné par l’histoire des Sciences ?
Vous trouverez sans doute un livre pour vous parmi nos livres anciens et manuscrits de Mathématiques, Physique, Chimie ou Sciences naturelles.
Les grands noms de la science sont présents sur nos rayonnages : Euclide, Newton, Darwin, Pascal, Lavoisier ainsi que ceux, moins connus, qui ont participé aux progrès scientifiques.

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Photo CHEVREUL, Michel Eugène. 

Édition originale.
L'un des livres les plus influents sur l'art au XIXe siècle.
Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) est connu des chimistes pour ses recherches sur les corps gras (1810-1823) et l’analyse immédiate organique (1824), mais c'est en tant que théoricien de la couleur que son nom passera à la postérité.
"De la loi du contraste simultané des couleurs" a introduit une compréhension scientifique de la couleur ayant durablement influencé les peintres de son époque.
Sa « loi » décrit comment la perception d’une teinte est modifiée par les couleurs adjacentes, chaque couleur diffusant sur son voisinage sa couleur complémentaire (ainsi, un objet rouge tend à entourer d’un reflet verdâtre les surfaces proches, un objet jaune à violacer ce qui l’entoure, etc.). Elle est parfaitement illustrée dans la planche 7 de l'Atlas, où l'on voit que des points de couleurs sur fond blanc paraissent diffuser un halo de leur couleur complémentaire.

Eugène Delacroix (1798–1863), figure du romantisme, s’intéressa de près aux recherches de Chevreul. D’après le témoignage du peintre Paul Signac, Delacroix avait même cherché à rencontrer le chimiste et avait acquis des notes de ses cours afin de mieux comprendre la loi du contraste simultané. Plusieurs de ses toiles présentent des harmonies bâties sur des couples de teintes opposées. Ainsi, "L’Entrée des Croisés à Constantinople" (1840) juxtapose méthodiquement des paires complémentaires (jaune/violet, bleu/orange, rouge/vert) pour dramatiser la scène ; un usage si exemplaire que l’historien Lee Johnson y voyait une « illustration » idéale du traité de Chevreul.

Mais c'est sans doute dans le mouvement impressionniste que les théories de Chevreul ont trouvé leur plus bel accomplissement. Claude Monet (1840–1926) exploite notamment le contraste simultané pour intensifier les effets lumineux dans ses paysages. Il évite le noir et les tons terreux, leur préférant des ombres colorées : par exemple, des violets et bleus pour figurer l’ombre d’un soleil couchant, rehaussés de reflets jaune orangé en pleine lumière. Technique que l'on retrouve dès "Impression soleil levant", l'œuvre fondatrice du mouvement. On se souviendra aussi des champs de coquelicots, thème cher aux impressionnistes (VanGogh, Monet, Pissaro...) où les points rouges éclatent sur fonds verts.
Un livre qui annonce l'une des plus grandes révolutions de la peinture.

Notre exemplaire bien complet de toutes les planches en couleurs, la plupart signées de la main de Chevreul.

Photo FUSTER, Joseph-Jean Nicolas. 

Deux ouvrages en édition originale du même auteur :

I - FUSTER, Des Changements dans le climat de la France, histoire de ses révolutions météorologiques, Paris, Capelle, 1845.
Edition originale.
L’un des premier livres de Paléoclimatologie !
Livre passionnant dans lequel l’auteur à travers des sources historiques (description de tempêtes, inventaires de récoltes…) essaie de déterminer le climat de la France et ses changements depuis l’empire Romain.
“Le climat de la France a changé et change journellement. La nature et l’homme travaillent sans relâche et en commun à hâter ces changements. On douterait mal à propos de leurs efforts infatigables” (extrait du premier chapitre).
Les derniers chapitres d’une actualité déconcertante se préoccupe de l’action de l’activité humaine sur le climat.

II- FUSTER, Des Maladies de la France dans leurs rapports avec les saison, ou histoire médicale et météorologique de la France, Paris, Dufart, 1840.
Edition originale.
" Le sujet de cet ouvrage est encore neuf : personne ne s'est occupé des maladies de la France; personne n'a considéré ces maladies dans leurs rapports avec les saisons. Mais il s'agit entre nous de quelque chose de plus que d'une application nouvelle de principes déjà connus; il s'agit, avant tout, de la recherche de ces principes. Comment agissent les saisons; déterminer les maladies en correspondance avec leur action ? Voilà d'abord le problème. L'histoire des saisons et des maladies de la France suivra et doit suivre la solution de ces deux questions."
Alors que la saisonnalité des infections virales nous préoccupent toujours.

Photo CHEVREUL, Michel Eugène. 

Édition originale de la plus rare des publications de Chevreul sur la couleur.

Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) est connu des chimistes pour ses recherches sur les acides gras, la saponification et la découverte de la stéarine, mais c'est en tant que théoricien de la couleur que son nom passera à la postérité.
Chevreul fut nommé en 1824 directeur de la Manufacture des Gobelins. Devant surveiller la fabrication des colorants, il appuya le travail des teinturiers sur ses recherches sur la perception des couleurs.
C'est ainsi qu'il proposa dès 1839 une approche scientifique de la complémentarité des couleurs et développa par la suite des "cercles chromatiques".
Véritables nuanciers "Pantone", avec cent ans d'avance, les cercles chromatiques de Chevreul avaient le double intérêt de systématiser la production des teintes (chacune ayant son nom) et de retrouver facilement la notion de complémentarité des couleurs.
Ainsi les couleurs complémentaires se retrouvent sur le même diamètre du cercle chromatique, au Rouge n°2 correspond le Vert n°2.
"Je crois pouvoir affirmer qu'il est possible d'assujettir les couleurs à une nomenclature raisonnée, en les rapportant à des types classés d'après une méthode simple, accessible à l'intelligence de tous ceux qui s'occupent des couleurs" (extrait de la préface).

La standardisation de la production des couleurs devait intéresser en premier lieu l'industrie alors en plein développement, mais c'est sans doute dans le mouvement impressionniste que les théories de Chevreul ont trouvé leur plus bel accomplissement. Très tôt les peintres se sont inspirés des travaux de Chevreul dans leurs tableaux à commencer par Delacroix puis Monet. On se souviendra ainsi des champs de coquelicots chers aux impressionnistes (Van Gogh, Monet, Pissaro...) où les points rouges des fleurs éclatent sur des fonds verts complémentaires.

Les 27 spectaculaires planches ont été imprimées par René-Henri Digeon par chromochalcographie, dont le procédé et les difficultés de mise en oeuvre font l'objet d'un paragraphe dans l'ouvrage. Digeon semble avoir présenté un premier tirage de ces planches lors de l'exposition universelle de 1855 et pour lesquelles il reçut brevet de l'Impératrice.
Plusieurs des planches de notre exemplaire semblent faire partie de ce premier tirage et comportent des erreurs qui ont été corrigées dans d'autres exemplaires postérieurs que nous avons pu consulter.

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