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Photo CHAMPOLLION, Jean François. 

Edition originale des deux plus importants ouvrages de Champollion reliés dans le même volume.

1. Lettre à M. Dacier. Paris. 1822. Ouvrage phare de Champollion, qui annonça pour la première fois le déchiffrement de la pierre de Rosette, fournit la clé de lecture des hiéroglyphes égyptiens et donna naissance à l'égyptologie moderne. Cet ouvrage fondateur constitue sans doute l'ouvrage philologique le plus important jamais écrit.

2. Précis du système hiéroglyphique. Paris. 1824. Deux ans après sa 'Lettre à M. Dacier', Champollion présente ici pour la première fois dans son intégralité le déchiffrement des hiéroglyphes.

La Pierre de Rosette, ramenée par les expéditions napoléoniennes en Egypte, donnait le même texte en trois langues différentes, c'est la clé qui donna à Champollion la compréhension de la langue des anciens Egyptiens.
Après avoir posé le principe d'une écriture phonétique en 1822 dans sa Lettre à M. Dacier, il poursuivit ses travaux et ses démonstrations jusqu'à avoir une connaissance intime de cette langue :
"C'est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans le même mot"
Son Précis du système hiéroglyphique nous donne avec force exemples une compréhension inédite des hiéroglyphes, coupant ainsi l'herbe sous le pied de ses contradicteurs (et concurrents) tels Thomas Young.

La découverte de Champollion donnait d'un seul coup à l'humanité l'accès à trois millénaires de son histoire.

Photo DUCHENNE, Guillaume-Benjamin. 

Rare exemplaire du tirage de luxe de la seconde édition.
Célèbre ouvrage de Duchenne de Boulogne sur les expressions faciales provoquées par l'électrisation.
Ouvrage précurseur de l'utilisation de la photographie dans le domaine médical.

Les travaux de Duchenne de Boulogne s'adressaient aussi bien aux anatomistes et savants (Darwin utilisera les travaux de Duchenne dans son "Expression des émotions chez l'homme et chez les animaux"), qu'aux artistes qui "n'ont pas toujours su trouver les lignes fondamentales" d'un visage expressif.
Avec ses électrodes et sa bobine d'induction, Duchenne va attribuer le rôle précis de chacun des muscles peauciers qui concourent à donner vie à un visage.
Il dit ainsi vouloir faire "connaître par l'analyse électro-physiologique et à l'aide de la photographie l'art de peindre correctement les lignes expressives de la face humaine, et que l'on pourrait appeler orthographe de la physionomie en mouvement" (extrait de la préface).

Exemplaire faisant partie de l'édition de luxe, proposée par l'éditeur, accompagné de son atlas, le tirage ordinaire devant se contenter du frontispice et des 9 planches hors texte du volume de texte.
Notre exemplaire est bien complet de son atlas avec les 82 planches supplémentaires (les onze dernières planches "esthétiques" manquent souvent).

L'atlas reproduit les photographies originales dont les portraits avaient été extraits pour composer les 9 planches synoptiques, dorénavant tirées en grand format sur papier albuminé et contrecollées.
Les émotions électriques des six modèles nous sautent ainsi littéralement aux yeux.

La première série de photographies d'expériences (n°3 à 73) mettant notamment en scène un vieux cordonnier au visage ridé, fut jugé vulgaire quand Duchenne les présenta au public. Il fut convaincu de mettre en scène une autre série (n°74 à 84) avec des jeunes femmes dans diverses poses, extatiques pour imiter Ste Thérèse ou cruelles pour mimer Lady Macbeth.
"M'efforçant de satisfaire ceux qui possèdent le sentiment du beau, et désirant plaire en instruisant, j'ai fait quelques nouvelles études électrophysiologiques dans lesquelles on trouvera remplies autant que possible, j'espère, les principales conditions exigées par l'esthétique : beauté de la forme, associée à la vérité de l'expression physionomique, de l'attitude et du geste." (p.133)
Il nommera cette partie de son travail, partie esthétique.
Sans doute peu convaincu de l'intérêt scientifique de cette série de 11 photographies "esthétiques", elles n'étaient la plupart du temps pas diffusées avec l'atlas. On sait par exemple que les exemplaires que Duchenne envoie à Darwin et Charcot s'arrêtent à la planche 73.
L'éditeur lui-même n'annonce que 74 planches. Les exemplaires, complets comme le nôtre, avec les planches 74 à 84 sont peu courants.

Duchenne est à la croisée de trois révolutions scientifiques récentes (l'induction électrique, la physiologie et la photographie), mais compose en fait ici l'un des véritables chefs-d'œuvre photographiques du XIXe siècle.

Photo [ÉLOGES et PORTRAITS (Collection Bruker)]. 

Rarissime collection bien complète des 34 "Eloges" et 12 "Portraits" publiés par Manuel Bruker.

Manuel Bruker, est né en 1891 à Radaut en Roumanie. Il est âgé de trois ans lorsque sa famille arrive en France et s’installe à Paris vers 1894.

Après des études de médecine et une thèse de doctorat en 1917, il devient oto-rhino-laryngologiste.

Le docteur Manuel Bruker est, selon l’expression de Pierre Mac Orlan, un « mordu du beau livre », animé d’une véritable passion pour l’art.

Dès 1926, à tout juste trente-cinq ans, il crée sa propre maison d’édition sur les conseils de son ami le docteur Lucien-Graux, « le prince des bibliophiles ».

Entre 1931 et 1963, Bruker se consacre à ce qui sera la part la plus originale et la plus personnelle de son travail d’éditeur : la création des Eloges et des Portraits d’artistes. Il choisit parmi ses contemporains ceux dont il estime particulièrement le travail ; collaborant avec eux, il leur passe commande d’estampes destinées à illustrer les textes qui sont rédigés par des écrivains ou des critiques d’art souvent proches de l’artiste. Au cours de ces trois décennies Manuel Bruker publie quarante-six Eloges et Portraits.
Ces ouvrages qui témoignent des aspirations de l’éditeur en matière de livre illustré – Manuel Bruker considérait ce domaine comme « une production où la France a su se tailler la première place » - – ont rarement été réunis. Ils auront fait l'objet de trois expositions une première fois à la bibliothèque municipale de Toulouse en 1958, plus récemment, au Musée Meguro de Tokyo à l’automne 2003 puis au Musée des beaux-arts de Bordeaux en 2005 à qui nous empruntons cette introduction.

Collection bien complète des 34 "Eloges" et 12 "Portraits" publiés par Manuel Bruker.

Si on trouve assez facilement la plupart de ces ouvrages, certains sont rares, tel le portrait d'Hasegawa

La plupart sont tirés à 200 exemplaires, certains à 150 ou 250 exemplaires.

Les "Eloges" :
Eloge de Raoul Dufy par Fernand Fleuret. Paris, 1932.
Eloge de J.-E Laboureur par le Dr Lucien-Graux. Paris, 1938.
Eloge de H. de Waroquier par A.- H Martinie. Paris, 1945.
Eloge de Pierre Bonnard par Léon Werth. Paris, 1946.
Eloge de Bernard Naudin par Claude Roger-Marx. Paris, 1947.
Eloge de Albert Marquet par Léon Werth. Paris, 1948.
Eloge de Gus Bofa par Pierre Mac Orlan. Paris, 1949.
Eloge de Jean Frélaut par Jacques de Laprade. Paris, 1950.
Eloge de Lucien Mainssieux par Manuel Bruker. Paris, 1950.
Eloge de Marcel Vertès par Georges Huisman. Paris, 1951.
Eloge de Louise Hervieu par Claude Roger-Marx. Paris, 1953.
Eloge de Henri Manguin par Charles Terrasse. Paris, 1954.
Eloge de Jacques Villon par Jacques Lassaigne. Paris, 1955.
Eloge de Maurice Brianchon par Claude Roger-Marx. Paris, 1955.
Eloge de Yves Brayer par Jean Bouret. Paris, 1955.
Eloge de Maurice Utrillo par Renée Willy. Paris, 1956.
Eloge de J.-G. Daragnès par Pierre Mac Orlan. Paris, 1956.
Eloge de Charles Camoin par Charles Vildrac. Paris, 1956.
Eloge de Van Dongen par Paul Guth. Paris, 1957.
Eloge de François Desnoyer par Jean Bouret. Paris, 1958.
Eloge de Clavé par Pierre Osenat. Paris, 1958.
Eloge de Gromaire par Guy Dornand. Paris, 1958.
Eloge de Cavaillès par Jean Cassou. 1958.
Eloge de Derain par Marc Sandoz. 1958.
Eloge de Roland Oudot par Claude Roger-Marx. Paris, 1958.
Eloge de Maurice Asselin par Marc Sandoz. Paris,1959.
Eloge de André Lhote par Guy Dornand. Paris,1960.
Eloge de Louis Neillot par Jean Bouret. Paris, 1962.
Eloge de Jean Lurçat par Robert Mallet. Paris, 1962.
Eloge de Robert Humblot par Claude Roger-Marx. Paris, 1962.
Eloge de Georges Oudot par Guy Dornand. Paris, 1962.
Eloge de Emile Bernard par Louis Hautecoeur. Paris, 1962.
Eloge de Michel Rodde par Gérard Mourgue. Paris, 1963.
Eloge de Dunoyer de Segonzac par Maurice Loncle. Paris, 1963


Les " Portraits" :
Portrait de J.-L. Soulas par Jacques de Laprade. Paris, 1950.
Portrait d’A. Jacquemin par Louis Cheronnet. 1951.
Portrait d’Albert Decaris par lui-même. Paris, 1953.
Portrait de D. Galanis par André Beucler. Paris, 1954.
Portrait de Robert Lotiron par Claude Roger-Marx. Paris, 1955.
Portrait d’Abram Krol par Maurice Toesca. Paris, 1957.
Portrait de Jacob Balgley par Claude Roger-Marx. 1959.
Portrait de Monique Jörgensen par elle-même. Paris, 1959.
Portrait de Germaine de Coster par Raymond Cogniat. Paris, 1960.
Portrait de Ilya Bechkov par Bogomil Raino. 1960.
Portrait de Kiyoshi Hasegawa par Robert Rey. Paris, 1963.
Portrait de Hélène Marre par Jean-Luc Michaud. Paris, 1963.

Photo BODIN, Jean. 

La rare et recherchée édition originale.
Dorbon, tout comme Stanislas de Guaïta, dans le catalogue de sa fabuleuse bibliothèque occulte, ont eu 5 exemplaires en éditions postérieures de la démonomanie des sorciers, mais pas l'édition originale.
Cet ouvrage est considéré comme le meilleur que l'on ait sur la Sorcellerie.
Dans la préface, Bodin dit que c'est après avoir assisté au procès d'une sorcière qu'il s'est "advisé de faire ce traicté que j'ay intitulé, DEMONOMANIE DES SORCIERS, pour la rage qu'ils ont de courir après les Diables, pour servir d'advertissement à tous ceux qui le verront, à fin de faire cognoistre au doigt & à l'oeil, qu'il n'y a crimes qui soient à beaucoup près si execrables que que cestuy-cy, ou qui méritent peines plus griefues".
Bodin est un véritable reflet des opinions de son temps : il croit aux pactes faits avec les démons, à l'évocation des morts et à la copulation charnelle avec les démons. Il a par ailleurs, pour son compte personnel, un esprit familier qui ne le quitte pas, qui le conseille dans toutes les circonstances de la vie.
Alors qu'au point de vue religieux, Bodin était très tolérant - il faillit même perdre la vie durant la Saint Barthélemy- il l'est beaucoup moins lorsqu'il s'agit des sorciers puisque, dans sa réfutation des opinions de Jean Wier qui soutenait que les sorciers sont le plus souvent des malades ou des fous et qu'il ne fallait pas les brûler, lui, au contraire, exprime le désir de réunir des centaines de sorciers et sorcières pour pouvoir lui-même les griller en seul tas.

Photo CHEVREUL, Michel Eugène. 

Édition originale.
L'un des livres les plus influents sur l'art au XIXe siècle.
Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) est connu des chimistes pour ses recherches sur les corps gras (1810-1823) et l’analyse immédiate organique (1824), mais c'est en tant que théoricien de la couleur que son nom passera à la postérité.
"De la loi du contraste simultané des couleurs" a introduit une compréhension scientifique de la couleur ayant durablement influencé les peintres de son époque.
Sa « loi » décrit comment la perception d’une teinte est modifiée par les couleurs adjacentes, chaque couleur diffusant sur son voisinage sa couleur complémentaire (ainsi, un objet rouge tend à entourer d’un reflet verdâtre les surfaces proches, un objet jaune à violacer ce qui l’entoure, etc.). Elle est parfaitement illustrée dans la planche 7 de l'Atlas, où l'on voit que des points de couleurs sur fond blanc paraissent diffuser un halo de leur couleur complémentaire.

Eugène Delacroix (1798–1863), figure du romantisme, s’intéressa de près aux recherches de Chevreul. D’après le témoignage du peintre Paul Signac, Delacroix avait même cherché à rencontrer le chimiste et avait acquis des notes de ses cours afin de mieux comprendre la loi du contraste simultané. Plusieurs de ses toiles présentent des harmonies bâties sur des couples de teintes opposées. Ainsi, "L’Entrée des Croisés à Constantinople" (1840) juxtapose méthodiquement des paires complémentaires (jaune/violet, bleu/orange, rouge/vert) pour dramatiser la scène ; un usage si exemplaire que l’historien Lee Johnson y voyait une « illustration » idéale du traité de Chevreul.

Mais c'est sans doute dans le mouvement impressionniste que les théories de Chevreul ont trouvé leur plus bel accomplissement. Claude Monet (1840–1926) exploite notamment le contraste simultané pour intensifier les effets lumineux dans ses paysages. Il évite le noir et les tons terreux, leur préférant des ombres colorées : par exemple, des violets et bleus pour figurer l’ombre d’un soleil couchant, rehaussés de reflets jaune orangé en pleine lumière. Technique que l'on retrouve dès "Impression soleil levant", l'œuvre fondatrice du mouvement. On se souviendra aussi des champs de coquelicots, thème cher aux impressionnistes (VanGogh, Monet, Pissaro...) où les points rouges éclatent sur fonds verts.
Un livre qui annonce l'une des plus grandes révolutions de la peinture.

Notre exemplaire bien complet de toutes les planches en couleurs, la plupart signées de la main de Chevreul.

Photo [MANUSCRIT] MAHOT, Maurice. 

Manuscrit original d'un traité de botanique resté inédit par un érudit nantais.

Il y présente des notions de botanique ainsi que les classifications de Linné et Tournefort.
Ce manuscrit de près de 200 pages est rédigé au verso des estampes de la flore lorraine éditée par Buc'hoz.
Toutes les planches sont, elles aussi, annotées avec des précisions sur le nom des plantes, leur classification dans Linné et Tournefort, et leur usage en médecine. L'ensemble constituant une véritable pharmacopée.

Ces 187 planches étaient destinées à illustrer le "Traité historique des plantes qui croissent dans la Lorraine et les Trois Évêchés" de Buc'hoz, qui parut en dix volumes in-8 de 1762 à 1770. Les planches, qui parurent à part, en livraisons, et qui devaient être pliées et reliées au format in octavo, sont ici rassemblées dans un volume in folio.

Buc'hoz, resté célèbre pour la beauté des planches qu'il éditait, avait sollicité le concours pécuniaire de compatriotes et d'amateurs de botanique pour l'exécution de ces gravures. Aussi, en bas de presque toutes les planches, se trouvent les armoiries et le nom du personnage qui en avait payé les frais.

Maurice Mahot, l'auteur de ce manuscrit, avait fait don de la figure 152.
Si les informations biographiques sur Maurice Mahot "père" (1745-1810), Conseiller du Roi, juge civil et criminel au présidial, échevin (1777) et sous-maire de Nantes (1779), ne laissent que peu de place à un intérêt particulier pour les sciences naturelles et la botanique, il en est tout autre pour son fils Maurice Mahot "fils" (1774-1842), docteur en médecine, érudit qui publia plusieurs livres que ce soit en médecine ou en lexicologie.
L'annotation par le fils, médecin, des planches payées par le père, féru de botanique, expliquerait les nombreuses recettes pharmaceutiques et médicales que l'on retrouve dans l'ouvrage.

Un autre collectionneur laisse son nom sur la page de titre : Silas Boucher de la Ville Jossy, issu d'une famille de notables nantais au milieu du XIXe siècle.

Un manuscrit passionnant, encore largement à étudier, d’un caractère exceptionnel tant par la beauté de ses planches annotées que par son contenu mêlant classification botanique et pharmacopée.

Photo GALOIS, Évariste. 

Première édition des oeuvres complètes de Galois rassemblées par Liouville (p.381-444) dans ce volume du Journal de Mathématiques pures et appliquées.

Mathématicien génial, incompris à son époque et au destin tragique (il mourut à 20 ans dans un duel galant), Galois à créé la notion de groupe et ses travaux ont inspiré des générations de mathématiciens.
Étudiant brillant, il fut incompris de ses contemporains. Poisson rejeta les travaux qu'il voulait présenter à l'Académie des sciences de Paris.
En 1832, la veille du duel fatal, Galois rédigea son testament mathématique qu'il confia à un ami.
Ce n'est qu'en 1846 que Liouville les publiera dans ce volume du Journal des mathématiques et qu'en 1870 que Jordan en reconnaîtra l'importance.

"Lorsque, cédant au vœu des amis d'Evariste, je me suis livré, pour ainsi dire sous les yeux de son frère, à l'étude attentive de toutes les pièces imprimées ou manuscrites qu'il a laissées, j'ai donc cru devoir me proposer comme but unique de rechercher, de démêler, pour le faire ensuite ressortir de mon mieux, ce qu'il y a de neuf dans ces productions.
Mon zèle a bientôt été récompensé, et j'ai joui d'un vif plaisir au moment où, après avoir comblé de légères lacunes, j'ai reconnu l'exactitude entière de la méthode par laquelle Galois prouve, en particulier, ce beau théorème : 'Pour qu'une équation irréductible de degré premier soit soluble par radicaux, il faut et il suffit que toutes les racines soient des fonctions rationnelles de deux quelconques d'entre elles'.
Cette méthode, vraiment digne de l'attention des géomètres, suffirait seule pour assurer à notre compatriote un rang dans le petit nombre des savants qui ont mérité le titre d'inventeur." (Liouville p.382).

Photo [HOET, Gérard] || [PICART, Bernard] || [HONDT, Pieter de] || [SAURIN, Pierre] ||. 
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