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Photo LEON L'AFRICAIN [Leo Africanus, Johannes (al-Hasan ibn Muhammad al-Wazzan al-Fasi).]. 
Photo ROQUES, Joseph. 
Photo CHEVREUL, Michel Eugène. 

Édition originale de la plus rare des publications de Chevreul sur la couleur.

Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) est connu des chimistes pour ses recherches sur les acides gras, la saponification et la découverte de la stéarine, mais c'est en tant que théoricien de la couleur que son nom passera à la postérité.
Chevreul fut nommé en 1824 directeur de la Manufacture des Gobelins. Devant surveiller la fabrication des colorants, il appuya le travail des teinturiers sur ses recherches sur la perception des couleurs.
C'est ainsi qu'il proposa dès 1839 une approche scientifique de la complémentarité des couleurs et développa par la suite des "cercles chromatiques".
Véritables nuanciers "Pantone", avec cent ans d'avance, les cercles chromatiques de Chevreul avaient le double intérêt de systématiser la production des teintes (chacune ayant son nom) et de retrouver facilement la notion de complémentarité des couleurs.
Ainsi les couleurs complémentaires se retrouvent sur le même diamètre du cercle chromatique, au Rouge n°2 correspond le Vert n°2.
"Je crois pouvoir affirmer qu'il est possible d'assujettir les couleurs à une nomenclature raisonnée, en les rapportant à des types classés d'après une méthode simple, accessible à l'intelligence de tous ceux qui s'occupent des couleurs" (extrait de la préface).

La standardisation de la production des couleurs devait intéresser en premier lieu l'industrie alors en plein développement, mais c'est sans doute dans le mouvement impressionniste que les théories de Chevreul ont trouvé leur plus bel accomplissement. Très tôt les peintres se sont inspirés des travaux de Chevreul dans leurs tableaux à commencer par Delacroix puis Monet. On se souviendra ainsi des champs de coquelicots chers aux impressionnistes (Van Gogh, Monet, Pissaro...) où les points rouges des fleurs éclatent sur des fonds verts complémentaires.

Les 27 spectaculaires planches ont été imprimées par René-Henri Digeon par chromochalcographie, dont le procédé et les difficultés de mise en oeuvre font l'objet d'un paragraphe dans l'ouvrage. Digeon semble avoir présenté un premier tirage de ces planches lors de l'exposition universelle de 1855 et pour lesquelles il reçut brevet de l'Impératrice.
Plusieurs des planches de notre exemplaire semblent faire partie de ce premier tirage et comportent des erreurs qui ont été corrigées dans d'autres exemplaires postérieurs que nous avons pu consulter.

Photo GLAUBER, Jean Rodolphe. 

Première édition en français.

Rare exemplaire comprenant l’ensemble des travaux alchimiques de Glauber publiés en français par Du Teil.

Il est rare de trouver à la fois "La description des nouveaux fourneaux philosophiques" et le recueil des petits traités de Glauber en reliure uniforme, ceux-ci étant habituellement vendus séparément.

Glauber est le Paracelse de son époque (Hoefer). Il fit de nombreuses découvertes en chimie (il découvre le sulfate de soude qu'on appelle alors le sel de Glauber et est l'un des premiers à avoir entrevu l'existence du chlore).
Tout comme Paracelse, Glauber est partisan des opérations et des théories alchimiques. Ses travaux sur les recettes de panacées et autres médicaments merveilleux lui portèrent le même préjudice qu'à Paracelse.

La Description des fourneaux philosophiques est bien complète de toutes ses illustrations et des "Annotations" qui constituent la sixième partie qui manque souvent.
Dans cet ouvrage, que Ferguson considère comme l'un des livres de chimie les plus remarquables du XVIIe siècle, Glauber décrit la fabrication des fourneaux et leur utilisation pour la distillation, la préparation d'huiles, l'extraction, la séparation des métaux et la fabrication de baumes.
"L'Appendix" est relié en tête du volume 2.

À la suite sont reliés avec page de titre et pagination séparées :
- Les trois parties de l'Oeuvre minérale
- La Teinture de l'or
- Le Traitté de la Médecine universelle
- La Consolation des navigants.

Rare ensemble des cinq traités d'alchimie de Glauber en français.

Photo BABINSKI, Joseph - MARIE, Pierre - DEJERINE, Jules - RAYMOND, Fulgence - BRISSAUD, Édouard - BOURNEVILLE, Désiré Magloire - GUÉRARD, Léon - GEFFRIER, Paul - GILLE, Charles-Louis - GIRAUDEAU, Charles - BARTH, Henry - BLONDEAU, Amédée-René - BÉTOUS, Isidore - PLUYAUD, Pierre-Joseph - GOMBAULT, Albert - FLORAND, Antoine - LANNOIS, Maurice - ACHARD, Charles. 

Précieux recueil contenant en particulier la rare thèse de Babinski avec un envoi autographe à Jules Comby.
Volume I :
1- BOURNEVILLE, Désiré Magloire - GUÉRARD, Léon. De la sclérose en plaques disséminées. 1869. Adrien Delahaye. Paris. (4)-239-(2) pages et 1 planche
La sclérose en plaques est une maladie neurologique auto-immune du système nerveux central. Ses manifestations cliniques sont liées à une démyélinisation des fibres nerveuses du cerveau, de la moelle épinière et du nerf optique.
Elle a été décrite pour la première fois en 1868 par Charcot. Il s'agit donc ici de l'une des toutes premières études sur le sujet.
Bourneville était neurologue à l'hôpital Bicêtre. Il a laissé son nom à la Sclérose Tubéreuse de Bourneville.
Il est considéré comme l'un des tout premiers pédo-psychiatres (avant la lettre).
2. BABINSKI, Joseph. Étude anatomique et clinique sur la sclérose en plaques. 1885. G. Masson. Paris. 150-(1)-(1 bl.) pages et 2 planches.
Envoi "A mon ami le Dr Comby, Souvenir affectueux".
La rare thèse de Babinski sur la sclérose en plaque. Il identifie en autre que l'hémiplégie peut être un symptôme d'un sclérose en plaques.
Babinski reste célèbre pour le signe de Babinski. Ce test sur le réflexe cutanné de la voute plantaire permet de détecter chez l'adulte la présence de troubles neurologiques.
3. GEFFRIER, Paul. Étude sur les troubles de la miction dans les maladies du système nerveux. 1884. O. Berthier. Paris. 185-(1) pages. Manque un feuillet liminaire (blanc ou faux-titre).
Envoi "A mon excellent collègue Comby. Souvenirs des hopitaux".
4. GILLE, Charles-Louis . De l'hémiopie avec hémiplégie ou hémi-anesthésie. 1880. Adrien Delahaye. Paris. 45-(1 bl.)-(1)-(1 bl.) pages. Salissure page 5.
Envoi "A mon excellent ami et collègue Comby".
5. GIRAUDEAU, Charles. Des accidents vertigineux et apoplectiformes dans le cours des maladies de la moelle épinière. 1884. Adrien Delahaye. Paris. 81-(1 bl.)-(1)-(1 bl.) pages
6. BARTH, Henry. Du sommeil non naturel. Ses diverses formes. 1886. Asselin et Houzeau. Paris. (4)-186 pages.
Envoi "A mon excellent ami Comby. Souvenirs affectueux".
Une thèse d’agrégation qui fait autorité sur le sujet.
7. DEJERINE, Jules. L'hérédité dans les maladies du système nerveux. 1886. Asselin et Houzeau. Paris. xv-(1 bl.)-293-(1 bl.) pages et 5 planches dépliantes (La première coupée en 2 parties à la reliure). Manque un feuillet blanc au début.
Heirs of Hippocrates [2114]

Volume II :
1. MARIE, Pierre. Contribution à l'étude et au diagnostic des formes frustes de la Maladie de Basedow. 1883. A. Delahaye et E. Lecrosnier. Paris. (4)-85-(1 bl.)-(1)-(1 bl.)-(1)-(1 bl.) pages. Cachet "Docteur Philippe Raverdy".
Envoi "A mon ami J. Comby souvenir de Lariboisière".
G&M 3830 : "The fourth cardinal sign in exophthalmic goitre - tremor - was first mentionned by Pierre Marie"
2. BLONDEAU, Amédée-René : Étude clinique sur le pouls lent permanent avec attaques syncopales et épileptiformes. 1879. V.A. Delahaye et Cie. Paris. (4)-71-(1) pages.
Envoi "A M. le Dr J. Comby assurance de mes sentiments sympatiques".
3. BÉTOUS, Isidore. Étude sur le tabes dorsal spasmodique. 1876. V.A. Delahaye et Cie. Paris. 46-(1)-(1 bl.) pages. Notes manuscrites page 14.
4. PLUYAUD, Pierre-Joseph. Étude des réflexes tendineux dans la fièvre typhoïde. 1883. A. Delahaye et E. Lecrosnier. Paris. (4)-72-(1)-(1 bl.) pages.
5. RAYMOND, Fulgence. Étude anatomique, physiologique et clinique sur l'hémichorée l'hémianesthésie et les tremblements symptomatiques. 1876. A. Delahaye et Cie. Paris. (4)-139 (i.e. 138) pages et 3 planches
Thèse de doctorat de médecine soutenue devant Vulpian et Charcot.
Fulgence Raymond (1844-1910) est un neurologue français qui succéda à Jean-Martin Charcot (1825-1893) comme titulaire de la Chaire de neurologie de la Salpêtrière en 1894.
6. BRISSAUD, Édouard. Recherches anatomo-pathologiques et physiologiques sur la contracture permanente des hémiplégiques. 1880. V.A. Delahaye et Cie. Paris. (4)-206 pages.
Au décès de Charcot, Édouard Brissaud assura l'interim de la Chaire de neurologie de la Salpêtrière.Jusqu'à la nomination de Fulgence Raymond.
7. GOMBAULT, Albert. Étude sur la sclérose latérale amyotrophique. 1877. Ve Adrien Delahaye. Paris. (4)-86-(1)-(1 bl.) pages. Mouillures sur quelques mm en marge.
8. FLORAND, Antoine. Contribution à l'étude de la sclérose latérale amyotrophique (Maladie de Charcot). 1887. G. Steinheil. Paris. 170(1)-(1 bl.). Uniformément roussi, mouillures sur quelques mm en marge.
Envoi "Souvenir très affectueux à mon excellent ami le Docteur Jules Comby".
Thèse de doctorat de médecine soutenue devant Charcot
9. LANNOIS, Maurice. Nosographie des Chorées. 1886. J.-B. Baillère et Fils. Paris. (4)-172 pages. Mouillures sur quelques mm en marge
10. ACHARD, Charles. De l'apoplexie hystérique. 1887. Asselin et Houzeau. Paris. 98-(1)-(1 bl.) pages. Manque le faux titre, mouillures sur quelques mm en marge

Recueil ayant été constitué par Jules Comby a qui la plupart des ouvrages ont été dédicacé.
Jules Comby (1853-1947), est un pédiatre français.
Il a publié de nombreux ouvrages médicaux sur ses recherches concernant les maladies chez l'enfant.
Jules Comby a laissé son nom à un symptôme médical, le signe de Comby, qui est une indication précoce de la rougeole.

Photo NUYSEMENT, Clovis Hesteau sieur de. 
Photo RENOU, Jean de. 

Première édition française de toute rareté, traduite du latin par Louis de Serres.
Cet ouvrage est "considéré comme la bible de l’apothicaire" (Dominique Kassel, La Pharmacie au Grand Siècle, p. 3).
Certains sujets comme la déontologie et les conseils intéressant l'outillage y sont traités avec une précision qui n'avait jamais été atteinte.
C'est pourquoi le livre de Renou, après avoir servi d'alphabet à plusieurs générations de pharmaciens est devenu aujourd'hui une mine précieuse de renseignements pour l'histoire de la pharmacie.

Jean de Renou, médecin originaire de Coutances, s'établit à Paris. Il se spécialisa dans la Matière médicale et s'appliqua à redresser les erreurs des Anciens et des Arabes.
Le livre II est consacré à la préparation des médicaments (broyage, décoction, brûlage, dissolution, fermentation, liquéfaction, durcissement, dessiccation, distillation, etc.), le livre III aux formes médicamenteuses, le livre IV aux succédanés, altérations, etc., le livre V donne les formules des remèdes classés suivant la manière dont ils entrent dans le corps humain.
Après avoir longuement étudié la Matière médicale, Jean de Renou décrit la maison, la boutique du pharmacien et le matériel qu'il doit posséder.
Renou nous apprend qu'une boutique d'apothicaire ne doit être établie que dans une maison bien située, bien aérée, dans laquelle on réserve les caves pour le vin, la casse et les liquides et l'étage supérieur pour les herbes, celui-ci étant situé au dessus de l'appartement du maître apothicaire.
L'officine, sise de plainpied, doit être carrée et bien claire, mais non exposée directement aux rayons solaires. Ceci afin que les médicaments ne puissent en être altérés. Non exposée aux vents, cette boutique doit posséder une porte donnant sur la rue, puis une autre sortie donnant sur une cuisine ou laboratoire, dans lequel, près de la cheminée, une armoire doit être réservée pour la conservation des confectionnés.
Les drogues doivent être placées dans la pharmacie, soit dans les tiroirs ou dans des pots en grès, soit dans des flacons de verre ou d'étain et de terre, chacun de ceux-ci portant le nom de la substance qu'il doit contenir. Une enseigne doit en outre être suspendue à la porte de l'officine afin que le public soit de suite renseigné sur le commerce qui s'y pratique.

Photo VIGOUREUX, Clarisse. 

Très rare édition originale de l'unique ouvrage de la première disciple féminine de Charles Fourier.
Clarisse Vigoureux (1789-1865), née Charlotte-Dorothée-Claire Gauthier, fut une adepte fervente des théories de Fourier: c'est elle qui initiera Victor Considérant au fouriérisme (ce dernier épousera sa fille Julie).
Elle mettra sa fortune personnelle au service de la cause fouriériste en finançant Phalanges (le journal de Charles Fourier) et plus tard l'exil de Considérant puis leur tentative de fonder le phalanstère Réunion au Texas. Ruinée, elle finira sa vie seule à San Antonio.

"Parole de Providence" répond aux "Paroles d'un croyant", publié en avril 1834 par Lamennais, dans lequel celui-ci promouvait la violence au service de la lutte des classes.
Clarisse Vigoureux, profondément pacifiste et féministe lui répondra :
"Quel est ce cri de guerre et ce retentissement qui de toutes parts a été entendu ? [...] J'en demande compte au sexe fort qui sait détrôner ses rois, et qui, se disant roi lui-même, ne sait par tenir les rênes du monde. " (extrait de la préface)

Ce livre sera condamné par l'Eglise romaine et mis au catalogue de l’Index le 22 septembre 1836.

Sur le faux-titre on trouve la mention suivante écrite au crayon : "Donné par Mlle Beuque à Mr Barrier. (avril 1845).
Aimée Beuque (1788-1871) rencontre Charles Fourier chez Clarisse Vigoureux en 1828 et adhère immédiatement à ses idées, elle animera les cercles fouriéristes de Lyon. François Barrier, personnalité centrale du mouvement fouriériste, adhère à la doctrine fouriériste en 1843.
Il est, en 1845, l'un des fondateurs de l'Union agricole d'Afrique et devient le principal animateur et soutien financier de l’Ecole sociétaire de Lyon dans les années 1860.

Photo MICHAËLIS, P.F. Sébastien. 
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