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Photo VIGOUREUX, Clarisse. 

Très rare édition originale de l'unique ouvrage de la première disciple féminine de Charles Fourier.
Clarisse Vigoureux (1789-1865), née Charlotte-Dorothée-Claire Gauthier, fut une adepte fervente des théories de Fourier: c'est elle qui initiera Victor Considérant au fouriérisme (ce dernier épousera sa fille Julie).
Elle mettra sa fortune personnelle au service de la cause fouriériste en finançant Phalanges (le journal de Charles Fourier) et plus tard l'exil de Considérant puis leur tentative de fonder le phalanstère Réunion au Texas. Ruinée, elle finira sa vie seule à San Antonio.

"Parole de Providence" répond aux "Paroles d'un croyant", publié en avril 1834 par Lamennais, dans lequel celui-ci promouvait la violence au service de la lutte des classes.
Clarisse Vigoureux, profondément pacifiste et féministe lui répondra :
"Quel est ce cri de guerre et ce retentissement qui de toutes parts a été entendu ? [...] J'en demande compte au sexe fort qui sait détrôner ses rois, et qui, se disant roi lui-même, ne sait par tenir les rênes du monde. " (extrait de la préface)

Ce livre sera condamné par l'Eglise romaine et mis au catalogue de l’Index le 22 septembre 1836.

Sur le faux titre on trouve la mention suivante écrite au crayon : "Donné par Mlle Beuque à Mr Barrier. (avril 1845).
Aimée Beuque (1788-1871) rencontre Charles Fourier chez Clarisse Vigoureux en 1828 et adhère immédiatement à ses idées, elle animera les cercles fouriéristes de Lyon. François Barrier, personnalité centrale du mouvement fouriériste, il adhère à la doctrine fouriériste en 1843.
Il est, en 1845, l'un des fondateurs de l'Union agricole d'Afrique et devient le principal animateur et soutien financier de l’Ecole sociétaire de Lyon dans les années 1860.

Photo RENOU, Jean de. 

Première édition française de toute rareté, traduite du latin par Louis de Serres.
Cet ouvrage est "considéré comme la bible de l’apothicaire" (Dominique Kassel, La Pharmacie au Grand Siècle, p. 3).
Certains sujets comme la déontologie et les conseils intéressant l'outillage y sont traités avec une précision qui n'avait jamais été atteinte.
C'est pourquoi le livre de Renou, après avoir servi d'alphabet à plusieurs générations de pharmaciens est devenu aujourd'hui une mine précieuse de renseignements pour l'histoire de la pharmacie.

Jean de Renou, médecin originaire de Coutances, s'établit à Paris. Il se spécialisa dans la Matière médicale et s'appliqua à redresser les erreurs des Anciens et des Arabes.
Le livre II est consacré à la préparation des médicaments (broyage, décoction, brûlage, dissolution, fermentation, liquéfaction, durcissement, dessiccation, distillation, etc.), le livre III aux formes médicamenteuses, le livre IV aux succédanés, altérations, etc., le livre V donne les formules des remèdes classés suivant la manière dont ils entrent dans le corps humain.
Après avoir longuement étudié la Matière médicale, Jean de Renou décrit la maison, la boutique du pharmacien et le matériel qu'il doit posséder.
Renou nous apprend qu'une boutique d'apothicaire ne doit être établie que dans une maison bien située, bien aérée, dans laquelle on réserve les caves pour le vin, la casse et les liquides et l'étage supérieur pour les herbes, celui-ci étant situé au dessus de l'appartement du maître apothicaire.
L'officine, sise de plainpied, doit être carrée et bien claire, mais non exposée directement aux rayons solaires. Ceci afin que les médicaments ne puissent en être altérés. Non exposée aux vents, cette boutique doit posséder une porte donnant sur la rue, puis une autre sortie donnant sur une cuisine ou laboratoire, dans lequel, près de la cheminée, une armoire doit être réservée pour la conservation des confectionnés.
Les drogues doivent être placées dans la pharmacie, soit dans les tiroirs ou dans des pots en grès, soit dans des flacons de verre ou d'étain et de terre, chacun de ceux-ci portant le nom de la substance qu'il doit contenir. Une enseigne doit en outre être suspendue à la porte de l'officine afin que le public soit de suite renseigné sur le commerce qui s'y pratique.

Photo KEPLER, Johannes || BARTSCH, Jakob. 

Seconde édition.
En 1627, Kepler publie son dernier ouvrage, les Tabulae Rudolphinae, une éphéméride des mouvements planétaires d’une précision inédite. Elles sont fondées sur les lois du mouvement des planètes qu'il avait découvertes.
Elles bénéficient de la découverte récente des logarithmes que Kepler utilise pour ses calculs.

L’utilisation du calcul logarithmique est ainsi au cœur du travail astronomique de Kepler. Il découvre les travaux de Napier en 1617, d'après le petit ouvrage de Benjamin Ursinus. Faute de savoir comment on les calculait, il créa ses propres tables.
Plus précises que celles de son prédécesseur, les tables de Kepler seront publiées dans Mathematici chilias logarithmorum en 1624.

Pour les Tabulae Rudolphinae, Kepler modifie ses tables logarithmiques en y modifiant le pas.

Après la mort de Kepler en 1630, son gendre Jacob Bartsch voulut proposer une version portable et moins onéreuse des tables logarithmiques utilisées pour les calculs des Tabulae, qui avaient été publiées au format in folio. Bartsch les fit publier au format in-16, sous le titre Logarithmorum logisticorum (Sagan, 1631).

Notre édition a été donnée par le mathématicien français Jean Caspar Eisenschmidt, qui fut le correspondant de Cassini à Strasbourg. Eisenschmidt y explique dans son introduction que le tirage de l’édition originale avait été extrêmement limité en raison de problèmes financiers. La rareté des exemplaires de l’édition de Sagan, déjà à l’époque, nécessitant une nouvelle édition.

Exemplaire d'une grande fraicheur.

Photo DESCARTES, René. 

Edition originale.

Très rare exemplaire avec page de titre dans un état non répertorié au nom de Jacques Le Gras.

Descartes rédigea ce traité en 1632 et 1633. Il y défend en particulier le système héliocentrique de Copernic mais suite à la condamnation de Galilée, il renonce à publier cet ouvrage de son vivant.
Il ne sera finalement publié, selon sa volonté, qu'après son décès. A la fin de 1663 la famille Le Gras et Clerselier se disputeront le privilège de publier les oeuvres posthumes de Descartes. Pour le "Monde" c'est Jacques Le Gras qui en déposera le privilège le premier. (cf. BULLETIN CARTÉSIEN V. (1976). Archives de Philosophie, 39(3), 445–494)
Jacques Le Gras, le détenteur du privilège, le partagea ensuite avec Thomas Girard (son beau frère) et Michel Bobin.

Notre page de titre est inconnue à Tchermerzine et Guibert ainsi qu'à Mathias Van Otegem qui dans sa bibliographie des oeuvres de Descartes parue en 2002, après avoir consulté les exemplaires présents en bibliothèques publiques, ne décrit que quatre états de la page de titre de cette édition.
Notre exemplaire présente donc un cinquième état non décrit de la page de titre .
Notre page de titre possède la même marque typographique que l'état Thomas Girad (à 6 fleurons) canoniquement considérée comme ornant la véritable édition originale, mais au nom de Jacques le Gras. De plus comme l'exemplaire "Thomas Girad" de la bibliothèque de Munich (BSB: Rar. 4594) notre page de titre est margée plus courte que le reste du corps d'ouvrage et imprimée avec les mêmes caractères, ce qui suggère une impression dans le même temps.
Les exemplaires possédant une page de titre recomposée avec une marque typographique "à l'oiseau" ne venant, d'après les bibliographes, que dans un second temps.

Nous avons trouvé d'autres exemplaires portant notre page de titre : exemplaires des bibliothèques de la Sorbonne, de Poitiers, du Mans, ...

"Dans Le Monde, Descartes veut ruiner les concepts de la scolastique, et «évacuer» la physique d'Aristote, en donnant une interprétation physique de la nouvelle astronomie héliocentrique. Par opposition au finalisme traditionnel, il envisage, sous la forme d'une «fable», la formation mécanique du cosmos, à partir d'un état initial de chaos (parcelles de matière de forme et grandeur diverses agitées de mouvements tous azimuts) et uniquement en vertu des lois générales de la nature: principe d'inertie, lois de la communication du mouvement, etc..." Robert Maggiori, Libération, 26/12/1996

Nombreuses figures sur bois dans le texte.

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