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Photo [SCIENCES]. 

Intéressant ensemble de documents de travail d'une société savante marseillaise au xviiième siècle.
Au début du xviiième siècle deux projets d'une fondation d'une Académie marseillaise s'affrontent, le premier voulait se consacrer uniquement aux Sciences, le second sur le modèle de l'Académie française, voulait s'orienter vers les Lettres. C'est le second projet appuyé par le gouverneur de Provence qui remporta l'appui de Louis XV et l'Académie des Belles-Lettres de Marseille fut fondée en 1726. Ce n'est que dans un second temps, en 1766, qu'elle s'ouvrira aux Sciences et aux Arts.
Nous imaginons le désarroi des scientifiques marseillais durant l'intervalle, et c'est probablement cette frustration qui est à l'origine de la création de la Société des Sciences de Marseille dont nous présentons quelques documents ici.
Lot constitué de 6 pièces :
- 3 transcrits de discours dont l'un abordant la question du règlement de "l'Académie" qui en excluait les religieux. On y propose l'ouverture aux abbés et moines, ceux ci possédant des bibliothèques d'intérêts, mais en cherchant une solution qui évite les animosités entre les différents ordres.
- Discours du secrétaire perpetuel résumant les travaux de l'Académie durant la période 1739-1740.
- Compte rendu de travaux: Géométrie de Mr Gérard, Mécanique de Mr De Pontis.
- Liasse de 10 billets, "Tâches des Académiciens pour 1741": Chaque académicien propose sur un petit billet autographe signé les travaux scientifiques qu'ils s'engagent à aborder durant l'année 1741. On y retrouve les noms de Ganteaume, De Pontis, Pelissery, Gérard, Saint-Jacques, Roussin.

Photo DUPUYTREN, Guillaume. 

Edition originale.
Thèse présentée par Guillaume Dupuytren pour le concours pour la chaire de médecine opératoire. Concours qu'il remporta, il devint ainsi professeur de médecine opératoire à l'Hotel Dieu en 1812.
Premier chirurgien du roi sous Charles X et Louis-Philippe. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1825.

Il a exécuté et perfectionné presque toutes les opérations chirurgicales. On lui doit plusieurs opérations nouvelles au XIXe siècle, notamment la cicatrisation de l'intestin dans les hernies étranglées.
Dupuytren laisse son nom à la "Fracture de Dupuytren" et à la "maladie de Dupuytren".

A la suite de la thèse de Dupuytren nous retrouvons reliées les thèses suivantes :

- Jean Baptiste Clerc, Dissertation sur l'hydrocéphale, Paris, Didot, 1816
- Antoine Joseph Dussart, Dissertation sur la Blennorrhée virulente, Paris, Didot, 1817
- Thomas Mouette, Dissertation sur la pleurésie chronique, Paris, Didot, 1818
- Gabriel-Antoine Willon, Dissertation sur les lésions du crane à la suite des coups de feu, Paris, Didot, 1816
- L. Gasté, Considérations sur les anévrismes du coeur, Paris, Didot, 1818
- Marius Paul, Dissertation sur l'hépatite chronique, Paris, Didot, 1818
- Auguste Denéchaud, Considérations sur la nature et le traitement de l'entéro-mésentérite, Paris, Didot, 1818
- Grégoire Dagonet, Dissertation sur l'action immédiate des divers agens thérapeutiques, Paris, Didot, 1818
- Jean-François La Bourdette, Dissertation inaugurale sur la fracture de l'olécrane, Paris, Poncelin, 1803
- Prosper-Jean-Marie Leveque, Dissertation sur l'inflammation chronique de l'estomac, Paris, Didot, 1817
- Henri-Marie-Joseph Desruelles, Dissertation sur la nécroise à la suite des amputations, Paris, Didot, 1814
- P. Pons, Essai sur les sympathies considérées sous le rapport de la médecine, Paris, Didot, 1818
- Nicolas-Mathieu Guinée, Esquisse historique de l'épidémie dysentérique et scorbutique, Paris, Didot, 1816
- Antoine-Alexis Prompt, Considérations sur la marche et le traitement des maladies en général, Paris, Didot, 1816
- Jacques-Casimir Bigot, Dissertation sur la péripneumonie simple, Paris, Didot, 1818.

Photo GRANIER, Camille. 

Editions originales.
Suite de trois textes de Camille Granier alors inspecteur général des prisons. Les deux premiers sont extraits de la Revue générale d'administration, le dernier de la Revue pénitentiaire.

"Le débat rebondit à l’intérieur de la Société générale des prisons en 1895 sous forme d’une discussion autour du rapport de Camille Granier, inspecteur général des prisons. Celui-ci met l’accent sur l’aspect d’assistance pénitentiaire et la nécessité du principe de décentralisation. Il insiste sur les difficultés, les échecs des commissions de surveillance réactivées par tous les gouvernements et en attribue les causes au fait que les prisons étant administrées par une commission composée du président du tribunal, du procureur d’État et de deux membres nommés par le ministre de la Justice, en dehors du personnel administratif, les commissions de surveillance (indépendantes de l’administration) seraient trop autonomes, trop libres et donc dangereuses. Les commissions de surveillance déclineront peu à peu, laissant plutôt la place aux sociétés de patronage (bien que les missions en soient différentes). Ces débats sont néanmoins intéressants car ils mettent en lumière ces actions, ces orientations qui ont voulu “humaniser” ou “socialiser” la prison, ce sera également le cas des visites et conférences dans les prisons." Martine Kaluszynski, "La prison (et sa réforme), un enjeu formateur pour l’État républicain en construction", Revue hypermédia, 2006.

A la fin un texte de 14 pages qui semblent tirée d'un compte rendu de commission parlementaire.

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