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Photo BABINSKI, Joseph. 

Rare ensemble de 12 tirés à part d'articles de Babinski.
Neurologue qui a laissé son nom au signe de Babinski, Il a codifié la neurologie et distingué les grandes affections neurologique organiques des syndromes psychiatriques.
Ses études sur les réflexes, la physiologie du cervelet ne sont que quelques étapes de l'œuvre de l'un des fondateurs de la société française de neurologie.

1. Sur le prétendu réflexe antagoniste de Schafer. Extrait des Bulletins de la Société Neurologique de Paris, séance du jeudi 11 janvier 1900. (1 page).
2. Sur un cas d'Hémispasme. Extrait des Bulletins de la Société Neurologique de Paris, séance du jeudi 1er février 1900. (5 pages).
3. De l'influence des lésions de l'appareil auditif sur le vertige voltaïque. Extrait des Comptes rendus de la Société de Biologie, séance du jeudi 26 janvier 1901. (3 pages, sans couverture).
4. Du traitement de la Maladie de Basedow par le Salicylate de Soude. Extrait des Comptes-Rendus de la Société Neurologique de Paris, séance du 7 février 1901. (4 pages).
5. Définition de l'Hystérie. Extrait des Comptes-Rendus des séances de la Société Neurologique de Paris. 7 Novembre 1901. (7 pages. Le livret a été plié. Quelques passages soulignés au crayon).
6. Hémiasynergie, Latéropulsion et Myosis bulbaires avec hémianesthésie et hémiplégie croisées (par Babinski et Nageotte). Extrait des Comptes Rendus de la Société Neurologique de Paris. Séance du 17 avril 1902. (7 pages).
7. I. De l'équilibre volitionnel statique [...] cinétique. / II. Sur la valeur séméiologique des perturbations dans le vertige voltaïque. Extrait des Comptes Rendus de la Société Neurologique de Paris. Séance du 15 mai 1902. (5 pages / (1) page).
8. Tabes hérédo-syphilitique (Tabes héréditaire). Extrait des Bulletins Mémoires de la Société médicale des Hôpitaux de Paris. Séance du 24 octobre 1902. (6 pages).
9. Méningite hémorragique fibrineuse; paraplégie spasmodique. Ponctions lombaires; traitement mercuriel. Guérison. Extrait des Bulletins Mémoires de la Société médicale des Hôpitaux de Paris. Séance du 23 octobre 1903. (7 pages).
10. Introduction à la sémiologie des maladies du système nerveux. Extrait de la Gazette des Hopitaux du 11 octobre 1904. (19 pages. Petite déchirure à la couverture et à la première page).
11. 1. Myopathie hypertrophique consécutive de la fièvre typhoide. / II/ Hémiplégie spasmodique infantile. Extrait des Comptes Rendus de la Société de Neurologie de Paris. Séance du 1er décembre 1904. (12 pages).
12. Quelques documents relatifs à l'Histoire des fonctions de l'appareil cérébelleux et de leurs perturbations. Extrait de la Revue Mensuelle de Médecine interne et de Thérapeutique. Mai 1909. ((2)-17 pages).

Photo BOUTMY, Emile || RIBOT, Alexandre. 

Manuscrits originaux.
Ensemble rare et bien conservé de deux cours d'histoire constitutionnelle donnés à Sciences Po Paris en 1886 par les fondateurs de l'école : Emile Boutmy et Alexandre Ribot.
Manuscrits parfaitement lisibles et soignés par un scripteur qui restera inconnu qui fut auditeur du cours d'Emile Boutmy sur la Constitution des Etats Unis en mai-juin 1886 et du cours sur la Constitution française depuis 1789 donné par Alexandre Ribot en février-mars 1886.
Créé par Emile Boutmy au lendemain de la défaite de 1870 et de la Commune de Paris, l'École libre des sciences politiques (maintenant connu sous le nom de Sciences-Po) visait à enseigner les sciences politiques comme une science positive. Elle formera l'élite des hommes politiques jusqu'à nos jours.
1886 fut la dernière année au cours de laquelle Boutmy donnera son cours sur la Constitution des Etats Unis, on en connait une transcription dans les notes laissées par Pierre de Coubertin qui fut également auditeur de ce cours la même année. Une comparaison de la transcription des notes de Coubertin et de notre manuscrit nous laisse à penser que notre recueil est plus fidèle (semble une retranscription mot à mot) de l'enseignement de Boutmy.

Le cours d'Alexandre Ribot sur la Constitution française (seconde partie d'un cours plus étendue sur les constitutions européennes) laisse une part importante sur la naissance de la IIIème république dont les lois constitutionnelles ne furent votées qu'en 1875.

Photo MICHAËLIS, P.F. Sébastien. 
Photo GRASSET, Eugène || GILLOT, Charles. 

L'histoire des quatre fils Aymon est un récit légendaire d'origine française, qui fut à l'origine une chanson de geste issue du cycle carolingien. Les quatre héros, fils du Duc Aymon, sont présentés à Charlemagne et vont vivre de nombreuses aventures accompagnés d'un enchanteur et d'un cheval extraordinaire.
Leurs aventures sont finement illustrées par Eugène Grasset (1845-1917), un des représentants de l'Art Nouveau. Il mêle, avec délicatesse et simplicité, une iconographie inspirée du Moyen-Age et de la Chevalerie au style Art Nouveau (avec des formes stylisées et des motifs ornementaux caractéristiques comme les fleurs).
Très belle reliure de René Granghaud. La qualité d'exécution est remarquable, digne des plus grand maîtres relieur de l'époque.
Et pourtant René Granghaud est resté peu connu. Certainement à cause de son parcours atypique.
Flety ne mentionne que l'existence Victor son fils et de sa belle fille. Il ne s'étend pas plus sur le sujet et nous apprends seulement que Victor exerça rue du Cherche Midi au début du XX° siècle et que sa femme poursuivi l'activité après 1940 au 48 rue du Monsieur le Prince pendant encore une dizaine d'années.
Mais sur René, rien. Rien de rien. Comment est-ce possible ? La qualité de cette reliure est pourtant bien supérieure à ce que pouvait faire son fils et sa belle fille.
Quelques recherches complémentaires nous apprendrons de René (affectueusement appelé papa Granghaud) était pourtant reconnu dans le milieu.
Il avait découvert plusieurs procédés novateurs dans le domaine de la reliure qui ont fait de lui une sorte de maître. Il était considéré comme un artisan habile, un artiste même, ce que confirme notre reliure.
Il exerçait à Choisy-Le-Roi (avenue Victor Hugo) jusqu'en 1909. Puis il vendit son fond de commerce pour s'installer à Palaiseau dans l'espoir d'établir un atelier de papiers colorés suivant l'une de ses invention et destinés à la reliure.
Ce fut hélas un échec et il repris avec son fils son métier de relieur au 23 rue du Cherche Midi à Paris.

René et Victor avaient des idées avancées, très avancées, même.
En un mot, c'étaient des libertaires.
Ils avaient été séduits par l'humanitarisme large de la doctrine et ils menaient une vie en rapport avec leurs idées.
Ainsi les malheureux étaient toujours bien accueillis dans leur maison et leur porte était toujours ouverte à ceux qui souffraient. En toute discrétion, ils ne faisaient que ce qu'ils considéraient comme leur devoir d'homme.
Les Granghaud et la bande à Bonnot :
Victor fréquentai les milieux anarchistes à Choisy Le Roi et était impliqué dans le mouvement mais il s'en éloigna lorsque celui-ci pris une forme radicale.
Et lorsque la Bande à Bonnot, lui demanda asile, c'est avec horreur qu'il envisagea l'hypothèse de cacher de tels bandits.
Anarchiste, libertaire, oui il l'était peut-être encore, mais il ne se sentait rien de commun avec eux et refusa énergiquement.
Considéré comme traitres, les Granghaud furent prévenus par des amis que leurs jours étaient comptés.
En avril 1912, René et Victor firent l'objet d'une attaque de la bande à Bonnot avec échange de coup de feu. Heureusement la balles ne firent qu'effleurer Victor et cet événement fit l'objet d'un article dans le petit Parisien du 28 avril 1912, dont nous tirons toutes ces informations sur René Granghaud.

Photo REGEMORTES, Louis de. 
Photo FOESIO, Anutio, HIPPOCRATE. 
Photo [SENDIVOGIUS, Michel]. 

Dernière édition augmentée.
Contient les trois traités suivants :
I - de la nature en général, où il est parlé du Mercure.
II - du Soufre
III - du vray Sel des philosophes
ainsi qu'avec une pagination séparée la Lettre philosophique d'Antoine Duval.

A la fin du premier traité se trouvent l'"Enigme philosophiques aux fils de la Vérité" et le curieux "Dialogue du Mercure, de l'Alchymiste et de la Nature".

Les trois traités du Cosmopolite font partie des oeuvres majeures du corpus alchimique.
Alexandre Sethon passa sa vie à convaincre de la réalité de l'alchimie.
Complètement désintéressé, il alla de villes en villes pour convaincre les plus incrédules en réalisant des transmutations de plomb en or.
Sa notoriété fût croissante et il fut appelé à la cours de l'électeur de Saxe, Christian II, ou il réalisa une transmutation.
L'or obtenu résista à toutes les épreuves. Alors sommé de donner son secrêt. Sethon refusa, il fut tortuté puis emprisonné en vain.

Il fut libéré par Michael Sendivogius à qui il donna sa provision de pierre philosophale et ses manuscrits. Il succomba peu de temps après à ses blessures.
Après avoir épousé sa veuve, Sendivogius publia les traités de Sethon.

Voici le témoignage d'une transmutation réalisée devant les scientifiques Jacob Zwinger et Wolfgang Deinheim (in de Miberali medicina. Argentorati. 1610, retranscrit dans Figuier, "l'Alchimie et les Alchimistes").

« En 1602, écrit le docteur Dienheim, lorsqu'au milieu de l'été je revenais de Rome en Allemagne, je me trouvai à côté d'un homme singulièrement spirituel, petit de taille, mais assez gros, d'un visage coloré, d'un tempérament sanguin, portant une barbe brune taillée à la mode de France. Il était vêtu d'un habit de satin noir et avait pour toute suite un seul domestique, quel'on pouvait distinguer entre tous par ses cheveux rouges et sa barbe de même couleur. Cet homme s'appelait Alexander Sethonius.Il était natif de Molia, dans une île de l'Océan. A Zurich, où le prêtre Tghlin lui donna une lettre pour le docteur Zvinger, nous louâmes un bateau et nous nous rendîmes par eau à Bâle. Quand nous fûmes arrivés dans cette ville, mon compagnon me dit: -

« Vous vous rappelez que, dans tout le voyage et sur le bateau. vous avez attaqué l'alchimie et les alchimistes. Vous vous souvenez aussi que je vous ai promis de vous répondre, non par des démonstrations, mais bien par une action philosophique. J'attends encore quelqu'un que je veux convaincre en même temps que vous. afin que les adversaires de l'alchimie cessent leurs doutes sur cet art.»

On fut alors chercher le personnage en question, que je connaissais seulement de vue et qui ne demeurait pas loin de notre hôtel. J'appris plus tard que c'était le docteur Jacob Zvinger, dont la famille compte tant de naturalistes célèbres. Nous nous rendîmes tous les trois chez un ouvrier des mines d'or, avec plusieurs plaques de plomb que Zvinger avait emportées de sa maison, un creuset que nous prîmes chez un orfèvre, et du soufre ordinaire que nous achetâmes en chemin. Sethon ne toucha à rien. Il fit faire du feu, ordonna de mettre le plomb et le soufre dans le creuset, de placer le couvercle et d'agiter la masse avec des baguettes. Pendant ce temps, il causait avec nous. Au bout d'un quart d'heure. il nous dit: -

« Jetez ce petit papier dans le plomb fondu, mais bien au milieu, et tâchez que rien ne tombe dans le feu!...»

Dans ce papier était une poudre assez lourde, d'une couleur qui paraissait jaune-citron ; du reste, il fallait avoir de bons yeux pour la distinguer. Quoique aussi incrédules que saint Thomas lui-même, nous fimes tout ce qui nous était commandé. Après que la masse eut été chauffée environ un quart d'heure encore, et continuellement agitée avec des baguettes de fer, l'orfèvre reçut l'ordre d'éteindre le creuset en répandant de l'eau dessus ; mais il n'y avait plus le moindre vestige de plomb; nous trouvâmes de l'or le plus pur, et qui, d'après l'opinion de l'orfèvre, surpassait même en qualité le bel or de la Hongrie et de l'Arabie. Il pesait tout autant que le plomb, dont il avait pris la place. Nous restâmes stupéfaits d'étonnement ; c'était à peine si nous osions en croire nos yeux. Mais Sethonius, se moquant de nous :
-« Maintenant, dit-il, où en êtes-vous avec vos pédanteries ? Vous voyez la vérité du fait, et elle est plus puissante que tout, même que vos sophismes. » -

Alors il fit couper un morceau de l'or, et le donna en souvenir à Zvinger. J'en gardai aussi un morceau qui pesait à peu près quatre ducats, et que je conservai en mémoire de cette journée. Quant à vous, incrédules, vous vous moquerez peut-être de ce que j'écris. Mais je vis encore, et je suis un témoin toujours prêt à dire ce que j'ai vu. Mais Zwinger vit encore, il ne se taira pas et rendra témoignage de ce que j'affirme. Sethonius et son domestique vivent encore, ce dernier en Angleterre et le premier en Allemagne, comme on le sait. Je pourrais même dire l'endroit précis où il demeure, s'il n'y avait pas trop d'indiscrétion dans les recherches auxquelles il faudrait se livrer pour savoir ce qui est arrivé à ce grand homme, à ce saint, à ce demi-dieu.»

Jacob Zwinger, dont le docteur Dienheim invoque le témoignage, était médecin et professeur à Bâle ; en dehors de ces titres, il jouissait d'une haute réputation de science, et il laissa un nom très respecté dans l'histoire de la médecine allemande.
Cet irréprochable témoin mourut de la peste en 1610. Mais, dès l'année 1606, il avait confirmé jusqu'en ses moindres détails le récit de Jean Wolfgang Dienheim,dans une lettre latine qu'Emmanuel Konig, professeur à Bâle, fit imprimer dans ses Ephémérides.
La même lettre nous apprend qu'avant de quitter Bâle, Sethon fit un second essai dans la maison de l'orfèvre André Bletz, où il changea en or plusieurs onces de plomb. Quant au morceau d'or qu'il avait donné à Zwinger, on lit dans la Bibliothèque chimique de Manget, que la famille de ce médecin la conserva et le fit voir longtemps aux étrangers et aux curieux.

L'un des traités les pus considérables des classiques de l'alchimie.

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