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Photo GERICAULT, Théodore || (GOBIN, EITNER, BERGER, BUHLER,  ...). 

Vingt-huit ouvrages et catalogues d'exposition relatifs à l'oeuvre de Théodore Géricault.

Cet ensemble provient de la bibliothèque de documentation du marchand d'art Maurice Gobin (puis de son fils Francis).
Maurice Gobin était aussi collectionneur d'oeuvres de Géricault (voir n°1) et l'on voit passer de temps en temps sur le marché des oeuvres de Géricault provenant de sa collection.
En 1935, il organise une importante "Exposition de Dessins Aquarelles & Gouaches, par Géricault" (voir n.2).

1. GOBIN, Maurice. Géricault : 1791-1824 dans la collection d'un amateur. 1958.
Catalogue des 59 aquarelles et dessins de Géricault de la collection personnelle de Maurice Gobin.
Exemplaire de Maurice Gobin qui a ajouté une note rectificative à sa notice du n° 48.
2. GOBIN, Maurice. Exposition du 5 au 21 décembre 1935 de Dessins Aquarelles & Gouaches, par Géricault 1791-1824, chez Maurice Gobin.
Deux exemplaires du catalogue de cette exposition.
Exemplaires de Maurice Gobin, copieusement annotés.
On y trouve des précisions, des corrections, la mention de pièces hors catalogue…, Très intéressant. Joint 2 feuillets, tapuscrit "signé par expertise de Maurice Gobin" des oeuvres prêtées pour cette exposition avec les noms des prêteurs et la valeur des oeuvres.
3. La belle France - n°11. 1936. avec un article de 2 pages rendant compte de l'exposition Géricault de Maurice Gobin. Mauvais état.
4. [GOBIN, Maurice], Collection de Monsieur M.G... Vente du Jeudi 9 juin 1960. Hotel Drouot Salle N°8.
Catalogue de la vente d'oeuvres de la collection de Maurice Gobin. On y retrouve quelques oeuvres de sa collection de Géricault (voir n.1). Exemplaire de Maurice Gobin avec tout les prix d'adjudication notés et avec parfois le nom des acheteurs.
5. Exposition Géricault 24 avril – 16 mai 1924 à l'Hôtel Jean Carpentier. Couvertures en mauvais état et détachées. Avec le rare feuillet de supplément (œuvres supplémentaires du n. 338 - 359).
6. Marie Sterner Galleries. First exhibition of Gericault Painting – Drawings. November 16 to December 5, 1936.
Exemplaire de Maurice Gobin truffé de la liste (avec prix) des oeuvres lui appartenant et qu'il avait confié à la vente pour cette exposition et la copie du courrier envoyé par Maurice Gobin à Mary Sterner le 20 mars 1937 dans laquelle il s'étonne de ne pas avoir eu de nouvelle et demande lesquelles de ces oeuvres ont été vendues.
7. BERGER, Klaus. Gericault Drawings and Watercolors. 1946. Avec un envoi de K. Berger à Maurice Gobin.
Exemplaire copieusement annoté par Maurice Gobin, apportant des précisions sur certaines oeuvres, remettant en cause l'attribution à Géricault, en particulier l'une d'entre elle. En effet, Berger affirme qu'elle a été exposée en 1935 par Gobin (voir n.2), mais Gobin affirme, (photo truffée à l'appui) qu'il ne s'agit pas de la même œuvre.
Exemplaire truffée d'une correspondance entre Gobin et Berger. Une première lettre de Berger (1945) dans laquelle il remercie Gobin de son envoi de 2 Géricault (nous avons retrouvé lesquels) et les autres (une dizaine de feuillets) après la publication de l'ouvrage avec des échanges vigoureux au sujet de l'attribution par Berger de certaines oeuvres à Géricault.
8. BERGER, Klaus. Gericault und Sein Werk. 1952. Cette édition en Allemand reproduit 95 oeuvres de Géricault contre 52 pour la première édition (voir n.7). Quelques annotations de Maurice Gobin et 1 feuillet joint où il précise selon lui les dessins qui lui paraissent "beau, très beau, vrai", "bon ou assez bon, vraisemblables ou discutables" et les derniers "médiocres ou mauvais, impossibles ou faux".
9. EITNER, Lorenz. Deux Oeuvres inconnues de Géricault au Musée d'art Moderne. Tiré à part du bulletin des musées royaux des Beaux Arts. Juin 1953.
Envoi de l'auteur à Maurice Gobin. Exemplaire truffé du brouillon d'une lettre de remerciement de Gobin à Eitner dans laquelle il se montre vivement intéressé par l'article, lui propose de lui montrer quelques dessins et d'échanger voir de publier ensemble sur Géricault.
10. The Burlington Magazine. Special issue devoted to Théodore Géricault. 1954. Avec en particulier 2 articles de Eitner.
11. EITNER, Lorenz. Two rediscorevers landscapes by Gericault. Tiré à part de The Art Bulletin juin 1954. Avec un envoi à Maurice Gobin (quelques annotations)
12. EITNER, Lorenz. The open window and the storm-tossed boat : An essay in the iconography of Romanticism. Tiré à part de The Art Bulletin Décembre 1955. Avec un envoi à Maurice Gobin
13. EITNER, Lorenz. The Sale of Gericault's Studio in 1824. Tiré à part de la gazette des Beaux Arts. Février 1959. Avec un envoi à Maurice Gobin.
14. EITNER, Lorenz. Gericault's «Dying Paris » and the meaning of his Romantic Classicism. Tiré à part the Master Drawing. 1963.
Avec un envoi à Maurice Gobin (décédé en 1962).
15. EITNER, Lorenz. Gericault An Album of Drawings in the Art Institute of Chicago. 1960. Avec un envoi à Maurice Gobin. Quelques notes, un photo ajoutée. Jaquette abîmée.
16. EITNER, Lorenz. Gericault. Fine Arts Museums of San Francisco, 1989.
17. EITNER, Lorenz. Géricault. Sa vie, son oeuvre . 1991.
18. BÜHLER, Hans. Gericault: 1791-1824. Gemalde, Aquarelle, Zeichnungen. 1956. Tiré à mille exemplaires, le nôtre l'un des 50 numérotés (n°15) à la main avec un envoi d'Hans Bühler à Maurice Gobin "à qui Géricault doit tout". Truffé du brouillon de la lettre de remerciement de Maurice Gobin. "quel enchantement ! voici réunies ici tant de belles oeuvres que j'avais déjà admirées chez vous, formant la + belle et + importante collection qui soit au monde ...".
19. BÜHLER, Hans. Theodore Gericault: The Hans E Buhler Collection of Pictures, Drawings and Lithographs - Christie's London - November 15. Catalogue de la vente de cette fabuleuse collection. Avec les prix.
20. LEBEL, Robert. Géricault, ses ambitions monumentales et l'inspiration Italienne. 1960. Annotations au crayon.
21. Géricault dans les collections privées françaises. Exposition 6 Novembre ~ 7 Decembre 1964.
22. GRUNCHEC, Philippe. Géricault. Dessins et Aquarelles de Chevaux. 1982. Envoi de l'auteur à Francis Gobin. Exemplaire cv, l'un des exemplaires réservés à l'auteur.
23. GRUNCHEC, Philippe. Tout L'oeuvre Peint De Gericault. 1978. Jaquette déchirée. Envoi de l'auteur à Francis Gobin. Avec une carte de l'auteur à Francis Gobin se désolant "que vos superbes dessins ne puissent pas figurer dans le livre que je prépare. Encore une fois je puis vous assurer de la plus absolue discrétion."
24. SCHNEIDER. Un rêve de pierre. Le Radeau de la Méduse. Géricault. 1991
25. Géricault: Galeries nationales du Grand Palais, 10 octobre 1991-6 janvier 1992.
26. CLEMENT, Charles. Gericault: Etude Biographique et Critique avec le Catalogue Raisonne de l'Oevre du Maitre. 1879
Demi maroquin de l'époque. Des rousseurs, une tache d'encre, quelques annotations de Maurice Gobin. On joint le même ouvrage la seconde édition de 1868. Broché en mauvais état.
27. Géricault raconté par lui-même et ses amis. Pierrre Cailler éditeur. 1947
28. REGAMEY. Gericault. 1926. Broché, mauvais état.

En raison du poids important de cet ensemble (env. 20 kg) pas d'expédition hors de France ou alors avec des frais de port important à prévoir.

Photo GOERG, Edouard || POE, Edgar. 

Tirage limité à 275 exemplaires (n°192) illustré de 28 eaux-fortes originales d'Edouard Goerg (1893-1969), peintre, graveur et illustrateur expressionniste.

Avec un envoi d'Edouard Goerg et Elana son épouse à Francis Gobin : "à Francis Gobin et son épouse charmante, avec nos voeux les meilleurs pour 1959 et l'expression de nos sentiments de fidèle amitié".

On joint :
- 6 dessins préparatoires destinés à illustrer "Le Manteau de Parade." de Francis Lafavery, avec une introduction de Jean Cassou. [1954] avec 2 lithographies originales de Goerg). Les 6 dessins préparatoires au crayon sont bien 3 états de ces deux illustrations. Nous joignons aussi cet ouvrage (autre provenance). Dos cassé à relier.
- GEORGE, Waldemar. Goerg. 1965. Avec un envoi de Goerg et de Waldemar George à Francis Gobin.
- Une lithographie originale signée au crayon par Ed. Goerg et tiré à 15 exemplaires (le nôtre n°8)
- Dans une enveloppe adressée à Francis Gobin : une carte de vœux d'Edouard et Elena Goerg avec un dessin original.
- Faire-part de mariage de la fille de Goerg, Clause-Lise avec Christian Germak. 1961. Illustré par Goerg. Tiré à 190 exemplaires si l'on en croit le catalogue d'exposition de 1989, n.106 (voir in fine)
- Une carte de visite de Christian Germak
- Copie d'une lettre d'Héléna Goerg à Francis et Thérèse Gobin dans laquelle elle demande leur aide dans le conflit avec sa belle fille concernant la succession d'Edouard Goerg avec copie du testament de ce dernier et la réponse de Francis Gobin
- Catalogue de l'exposition "Edouard Goerg" du 7 au 25 Novembre 1989 à Paris.

Photo [WEBER, Georges Adolph]. 
Photo BERBRUGGER, Adrien. 

Édition originale.
Adrien Berbrugger (1801-1869), est un archéologue et philologue français. Resté célèbre pour être un fin connaisseur de l'Algérie. Convaincu par les idées fouriéristes au début des années 1830 il donnera plusieurs conférences publiques pour prêcher la bonne parole de Charles Fourier.
Dans cet ouvrage, il se montre notamment opposé à la traite des noirs.

Reliés à la suite, onze autres rares brochures fouriéristes :

- GILLIOT, Quelques aperçus sur une théorie de nos sentiments moraux en réponse à la neuvième question. Strasbourg, Derivaux, 1842. 24 pages et 1 planche dépliante.
Édition originale.
Alphonse Gilliot était un fouriériste catholique, son travail cherchait à montrer l’accord profond existant entre le catholicisme et les doctrines sociétaires.
Ici, il participe au 10ᵉ Congrès scientifique de France dans lesquels les fouriéristes furent très actifs.

- ESQUIROS, De la Vie future au point de vue socialiste. Paris, Librairie phalanstérienne, 1850. 144 pages.
Édition originale.
Ouvrage curieux dans lequel l'auteur, tout en rejetant le catholicisme, essaie de définir ce que serait une vie après la mort selon la science.

- PELLARIN, Allocutions d'un socialiste. Paris, Capelle, 1846. 48 pages.
Édition originale.
Charles Pellarin fut l’un des premiers et des plus proches collaborateurs de Charles Fourier. Ici sont rassemblés certains de ses discours prononcés lors de banquets fouriéristes, durant les années 1842-1846.

- PELLARIN, Responsabilité individuelle. Paris, Capelle, 1847. 15 pages.
Édition originale.
Envoi de l'auteur au Dr Barrier.
Charles Pellarin fut l’un des premiers et des plus proches collaborateurs de Charles Fourier. Il écrivit de nombreux ouvrages sur la doctrine phalanstérienne. Allocution prononcée par Charles Pellarin à un banquet phalanstérien d’avril 1847, dans laquelle il essaie de lever la confusion entre le principe de l’attraction passionnelle fouriériste et le fatalisme.

- MANDET, Contre-critique avec exposition de principes. Paris, Librairie sociétaire, [v.1847]. 75 pages.
Édition originale.
L’avocat Charles Mandet, acquis aux idées fouriéristes, répond à des articles critiquant la doctrine de Fourier.

- MUIRON, Science sociale. Besançon, Ch. Deis, 1842. 8 pages.
Édition originale.
Just Muiron fut le premier disciple de Fourier. Gérant de journal, auteur de plusieurs ouvrages fouriéristes.

- [IMBERT], Le Dr. Ombros à M. Victor Considérant, lettre d'un disciple de Gall à un disciple de Fourier. Lyon, Rossary, 1835. 23 pages.
Édition originale.
Ouvrage curieux dans lequel Imbert s’efforce de montrer les affinités entre la théorie sociétaire et la phrénologie et surtout leur complémentarité. Il prône le rassemblement des partisans de Gall et des disciples de Fourier. Fleury Imbert, collègue de François Barrier à Lyon, sera le premier président de la société de l'Union agricole d'Afrique, tentative phalanstérienne en Algérie.


Les fouriéristes, après la mort de Charles Fourier en 1837, adoptèrent la pratique des banquets républicains, véritables congrès politiques clandestins, et se réunirent chaque année pour célébrer par un banquet l’anniversaire de sa naissance (le 7 avril 1772). À Paris, en province, à l’étranger, de nombreux banquets furent ainsi organisés, au cours desquels les orateurs se relayaient pour vanter les théories sociales du maître et pour porter de nombreux toasts. Les Banquets jouèrent un rôle important dans la préparation de la révolution de 1848. Les banquets provinciaux semblent très influencés par celui du Centre parisien, les orateurs des premiers reprennent souvent des toasts entendus à Paris et lus dans la presse fouriériste les années précédentes, auxquels ils ajoutent quelques formules plus locales, en buvant par exemple « à la prospérité future de la ville de Saint-Étienne ». (Bernard Desmars,Festins harmoniens ou réunions militantes ? Les banquets phalanstériens de 1838 à 1849, 2007)

- Banquet donné à Saint-Etienne en commémoration de la naissance de Fourier. Saint-Etienne, Théolier ainé, 1845. 15 pages et 1 gravure (1 correction manuscrite).
Édition originale.

- Banquet donné à Saint-Etienne en commémoration de la naissance de Fourier. Saint-Etienne, Théolier ainé, 1846. 15 pages.
Édition originale.

- Banquet donné à Clermont en commémoration de la naissance de Fourier,. Clermont-Ferrand, Perol, 1846. 16 pages.
Édition originale.
Premier banquet fouriériste organisé à Clermont.

- Banquet commémoratif de la naissance de Charles Fourier donné à Clermont le 7 avril 1847. Clermont-Ferrand, Perol, 1847. 23 pages.
Édition originale.

Photo MANET, Edouard || (MOREAU-NELATON, GUERIN, JAMOT, ...). 

Six ouvrages relatifs à l'oeuvre d'Edouard Manet.

Cet ensemble provient de la bibliothèque de documentation du marchand d'art Maurice Gobin (puis de son fils Francis).

1. JAMOT, Paul & WILDENSTEIN, Georges. MANET. Catalogue critique. L'oeuvre de l'artiste en quatre cent quatre-vingts phototypies. Paris. 1932. Deux volumes in quarto, vi-202-(2) pages / (8)-(4) pages et 487 phototypies sur 220 planches.
Demi toile de l'époque, couvertures d'origines conservées.
Exemplaire avec le monogramme de Maurice Gobin qu'il a truffé avec :
- Un journal "Les lettres française. Arts Spectacles. n°585 sept. 1955. (4) pages, avec un article de Charles Péruseaux sur la peinture disparue "Les Gitanos", que Manet découpa plusieurs fragments après en avoir fait une eau forte. Avec un envoi manuscrit de Péruseaux "En hommage à Monsieur Gobin possesseur de la belle nature morte "Le Cabas aux oignons" ", qui est en fait l'un fragment et qui est reproduit dans cet article.
- D'une photographie de cette même nature morte, avec des notes au verso de Maurice Gobin et d'une reproduction tardive de "Les Gitanos". En effet, en 1905, Alfred Strölin réédite 30 eaux-fortes de Manet qu'il tire à 100 exemplaires, avant d'en percer les cuivres.
Le nôtre, avec cuivre percé, est donc postérieur à 1905.
2. MOREAU-NELATON, Etienne. Manet raconté par lui-même. 1926. Deux volumes in quarto, brochés.
3. MATHEY, Jacques. Graphisme De Manet. Essai De Catalogue Raisonné Des Dessins. 1961-1966. T1 et T3 seuls. Si l'on trouve assez facilement les volumes I et II, le volume III semble plus rare.
I. Graphisme de Manet. Essai de catalogue raisonné de dessins.1961. Avec tampon "Exemplaire d'hommage"
III. Graphisme de Manet. III: Dessins et peintures réapparus. 1966. Avec un envoi de J. Matthey à Francis Gobin
4. MATHEY, Jacques. Bulletin de la Societe d'Etudes pour la Connaissance d'Edouard Manet. N°. 1. 1967
5. GUERIN, Marcel. L'Oeuvre Grave de Manet. 1944. Broché, dos passé. Exemplaire n° 96 (sur 600).
6. REY, Robert. Choix de Soixante-quatre Dessins d'Edouard Manet (Dessins et Peintures des Maitres du XIXe Siècle a Nos Jours). 1932

En raison du poids important de cet ensemble (env. 11 kg) pas d'expédition hors de France ou alors avec des frais de port importants à prévoir.

Photo DUNOYER DE SEGONZAC, André. 
Photo CHARAS, Moyse. 

Édition originale.
Moyse Charas, « savant apothicaire », ouvrit une officine à l'enseigne « Aux vipères d'or » dans le faubourg Saint-Germain à Paris avant d'être nommé par Antoine d'Aquin en 1671 comme sous-démonstrateur de chimie au Jardin du Roy.
Charas reste surtout connu pour sa Pharmacopée royale galénique et chimique, rédigée d'après les cours qu'il avait dispensés au Jardin royal.
La pharmacopée de Charas connut trois éditions (la première en 1676) et fut traduite dans toutes les langues d'Europe, ainsi qu'en Chinois.
La thériaque, l'une des compositions les plus complexes que la pharmacie ait connues et dont l'origine remonte à plus de vingt siècles, jouissait au Moyen Âge d'une renommée universelle comme panacée que l'on appliquait à toutes sortes de maladies.
Elle était censée posséder des vertus admirables pour la vieillesse.
On l'utilisait aussi comme contrepoison.
La thériaque originelle est celle d'Andromaque, médecin de Néron.
La recette, complexe, fait appel à des substances appartenant aux trois règnes de la nature (la vipère y figurait en tête de la formule).
Au commencement de l'année 1667, Charas « dispense et achève publiquement », à Paris, en présence des magistrats, des médecins de la cour et de plusieurs membres de la Faculté de Médecine, la composition de 300 livres de thériaque.
La formule de la thériaque étant complexe et les composant coûteux, la réalisation publique était destinée à éviter les fraudes.
C'est suite à cette réalisation que Charas publie en 1668 notre ouvrage sur ce sujet.
Il y décrit précisément la composition et la réalisation de la thériaque.
Exemplaire très frais. Très bon exemplaire.

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