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Voyage dans les théories de la couleur de Newton à Chevreul
SAVERIEN, Alexandre.
Histoire des progrès de l'esprit humain dans les sciences naturelles et dans les arts qui en dépendent; savoir : L'Espace, le Vuide, le Temps, le Mouvement et le Lieu. La Matière ou les Corps. La Terre. L'Eau. L'Air. Le Son. Le Feu. La Lumière et les Couleurs. L'Electricité. L'Astronomie. Le Globe terrestre. L'Economie Animale. La Chimie. La Verrerie. La Teinture. Avec un Abrégé de la Vie des plus célèbres Auteurs dans ces Sciences.
Paris, Lacombe, 1775.
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250 €
Édition originale.
Comme souvent, volume vendu séparément, et complet en soit, le second d'une série de quatre volumes consacrés chacun à un sujet différent : le premier aux sciences exactes (1766), le second -celui-ci- à l'espace, aux quatre éléments, à la lumière et aux couleurs, la verrerie et la teinture (1775), le troisième aux sciences intellectuelles (1777) et le quatrième à l'histoire naturelle (1778).
Très bel exemplaire.
[BOUTET, Claude].
L'école de la mignature, dans laquelle on peut aisément apprendre à peindre sans maître, ainsi que les secrets de faire les plus belles couleurs; l'or bruni, & l'or en coquille.
Paris, J. B. G. Musier fils, 1766.
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150 €
Ce petit ouvrage, rédigé par Charles Boutet (peintre français du XVIIème et XVIIIème siècles), est destiné à tous les amateurs de peinture souhaitant maîtriser l'art de la miniature.
Il est divisé en cinq parties : "Traité de mignature", "Secret d'un italien, pour faire le carmin & l'outremer", "Autres secrets pour faire le carmin & l'outremer de différentes manières, & des laques fines, colombines, des verds, & d'autres couleurs de plusieurs façons, le tout pour la mignature", et un "Mémoire pour faire un très-bel or bruni" et une méthode "Pour faire l'or et l'argent en coquille".
Boutet y détaille la technique de la miniature de façon très détaillée en abordant des motifs comme la représentation des draperies, des carnations, des paysages et des fleurs.
[MODE].
L'Officiel de la couleur des textiles et des industries de la mode - Automne 1952.
Paris, Editions de l'officiel de la couleur, 1952.
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200 €
L'Officiel de la couleur était un ouvrage de référence à destination de l'industrie de la mode donnant les tendances couleurs, et les nouveautés tissus pour les saisons à venir.
Ici le numéro 19 pour la saison de l'Automne 1952, bien complet des 8 planches avec chacune portant un nuancier de couleurs.
Tirage limité à 5450 exemplaires numérotés (le nôtre n° 287)
"L'officiel de la couleur est imprimé sur grapho-calco. Il est réhaussé de 81 couleurs originales apposées manuellement, couleur par couleur dans un double souci d'exactitude et d'esthétique. Chaque exemplaire acquiert de la sorte les caractéristiques d'un ouvrage digne des bibliophiles, ce qui fait de cette publication le plus recherché des périodiques" (extrait de la justification).
Les pages de traduction annoncées dans la table (Anglais, Espagnol, Portugais, Allemand) ne sont pas présentes.
[COCHET, Jean].
La Physique expérimentale et raisonnée, qui contient en abrégé ce que cette science a de plus intéressant.
Paris, Claude Herissant, 1756.
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250 €
Edition originale.
L'abbé Jean Cochet, né en 1698 à Faverges (Genevois) et mort en 1771 à Paris, est un professeur de philosophie au collège Mazarin, principal du collège du Cardinal-Lemoine recteur de l'université de Paris à partir de 1748. Ce texte traite du mouvement, de l'équilibre des liqueurs, des efforts des fluides sur les solides, du ressort de l'air par le moyen de la machine pneumatique, du son, de la fermentation, de la dissolution des métaux, de la formation de quelques corps purs, des odeurs, de la lumière, de catoptrique, des phosphores, des couleurs, de l'aimant, et enfin l'électricité.
CASTEL, Louis Bertrand.
L'Optique des couleurs.
Paris, Briasson, 1740.
Fiche complète >
500 €
Edition originale.
Castel, jésuite de son état, est probablement l'adversaire français de la pensée de Newton le plus combatif. Il affrontera le système gravitationnel du savant anglais dans un précédent livre Traité de la pesanteur universelle en 1724.
En 1740 il s'attaque dans L'Optique des couleurs aux considérations sur la lumière de Newton et propose un autre système inspiré par la musicologie (basé sur les harmoniques).
On y trouve notamment la description d'un clavecin oculaire, création célèbre de Castel qui viserait à jouer des couleurs comme on jouerait des sons. Un instrument synesthésique qui aurait sans doute ravi les surréalistes.
Rousseau dira de lui : " Cet homme est fou, mais bon homme au demeurant".
CHEVREUL, Michel Eugène.
De la Loi du Contraste simultané des Couleurs et de l’Assortiment des Objets colorés, considéré d’après cette Loi dans ses Rapports avec la Peinture, les Tapisseries des Gobelins, les Tapisseries de Beauvais pour Meubles, les Tapis, la Mosaïque, les Vitraux colorés, l’Impression des Étoffes, l’Imprimerie, l’Enluminure, la Décoration des Édifices, l’Habillement et l’Horticulture.
Paris, Pitois-Levrault, 1839.
Fiche complète >
9000 €
Édition originale.
L'un des livres les plus influents sur l'art au XIXe siècle.
Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) est connu des chimistes pour ses recherches sur les corps gras (1810-1823) et l’analyse immédiate organique (1824), mais c'est en tant que théoricien de la couleur que son nom passera à la postérité.
"De la loi du contraste simultané des couleurs" a introduit une compréhension scientifique de la couleur ayant durablement influencé les peintres de son époque.
Sa « loi » décrit comment la perception d’une teinte est modifiée par les couleurs adjacentes, chaque couleur diffusant sur son voisinage sa couleur complémentaire (ainsi, un objet rouge tend à entourer d’un reflet verdâtre les surfaces proches, un objet jaune à violacer ce qui l’entoure, etc.). Elle est parfaitement illustrée dans la planche 7 de l'Atlas, où l'on voit que des points de couleurs sur fond blanc paraissent diffuser un halo de leur couleur complémentaire.
Eugène Delacroix (1798–1863), figure du romantisme, s’intéressa de près aux recherches de Chevreul. D’après le témoignage du peintre Paul Signac, Delacroix avait même cherché à rencontrer le chimiste et avait acquis des notes de ses cours afin de mieux comprendre la loi du contraste simultané. Plusieurs de ses toiles présentent des harmonies bâties sur des couples de teintes opposées. Ainsi, "L’Entrée des Croisés à Constantinople" (1840) juxtapose méthodiquement des paires complémentaires (jaune/violet, bleu/orange, rouge/vert) pour dramatiser la scène ; un usage si exemplaire que l’historien Lee Johnson y voyait une « illustration » idéale du traité de Chevreul.
Mais c'est sans doute dans le mouvement impressionniste que les théories de Chevreul ont trouvé leur plus bel accomplissement. Claude Monet (1840–1926) exploite notamment le contraste simultané pour intensifier les effets lumineux dans ses paysages. Il évite le noir et les tons terreux, leur préférant des ombres colorées : par exemple, des violets et bleus pour figurer l’ombre d’un soleil couchant, rehaussés de reflets jaune orangé en pleine lumière. Technique que l'on retrouve dès "Impression soleil levant", l'œuvre fondatrice du mouvement. On se souviendra aussi des champs de coquelicots, thème cher aux impressionnistes (VanGogh, Monet, Pissaro...) où les points rouges éclatent sur fonds verts.
Un livre qui annonce l'une des plus grandes révolutions de la peinture.
Notre exemplaire bien complet de toutes les planches en couleurs, la plupart signées de la main de Chevreul.
CHEVREUL, Michel Eugène.
Des couleurs et de leurs applications aux arts industriels à l’aide des cercles chromatiques. Avec XXVII planches gravées sur acier et imprimées en couleurs par René Digeon.
Paris, J.B. Baillière et Fils, 1864.
Fiche complète >
5500 €
Édition originale de la plus rare des publications de Chevreul sur la couleur.
Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) est connu des chimistes pour ses recherches sur les acides gras, la saponification et la découverte de la stéarine, mais c'est en tant que théoricien de la couleur que son nom passera à la postérité.
Chevreul fut nommé en 1824 directeur de la Manufacture des Gobelins. Devant surveiller la fabrication des colorants, il appuya le travail des teinturiers sur ses recherches sur la perception des couleurs.
C'est ainsi qu'il proposa dès 1839 une approche scientifique de la complémentarité des couleurs et développa par la suite des "cercles chromatiques".
Véritables nuanciers "Pantone", avec cent ans d'avance, les cercles chromatiques de Chevreul avaient le double intérêt de systématiser la production des teintes (chacune ayant son nom) et de retrouver facilement la notion de complémentarité des couleurs.
Ainsi les couleurs complémentaires se retrouvent sur le même diamètre du cercle chromatique, au Rouge n°2 correspond le Vert n°2.
"Je crois pouvoir affirmer qu'il est possible d'assujettir les couleurs à une nomenclature raisonnée, en les rapportant à des types classés d'après une méthode simple, accessible à l'intelligence de tous ceux qui s'occupent des couleurs" (extrait de la préface).
La standardisation de la production des couleurs devait intéresser en premier lieu l'industrie alors en plein développement, mais c'est sans doute dans le mouvement impressionniste que les théories de Chevreul ont trouvé leur plus bel accomplissement. Très tôt les peintres se sont inspirés des travaux de Chevreul dans leurs tableaux à commencer par Delacroix puis Monet. On se souviendra ainsi des champs de coquelicots chers aux impressionnistes (Van Gogh, Monet, Pissaro...) où les points rouges des fleurs éclatent sur des fonds verts complémentaires.
Les 27 spectaculaires planches ont été imprimées par René-Henri Digeon par chromochalcographie, dont le procédé et les difficultés de mise en oeuvre font l'objet d'un paragraphe dans l'ouvrage. Digeon semble avoir présenté un premier tirage de ces planches lors de l'exposition universelle de 1855 et pour lesquelles il reçut brevet de l'Impératrice.
Plusieurs des planches de notre exemplaire semblent faire partie de ce premier tirage et comportent des erreurs qui ont été corrigées dans d'autres exemplaires postérieurs que nous avons pu consulter.
CHEVREUL, Michel Eugène.
Mémoire sur la vision des couleurs matérielles en mouvement de rotation et des vitesses numériques de cercles.
Paris, Firmin-Didot, 1882 [1881].
Fiche complète >
3000 €
Édition originale du dernier ouvrage de Chevreul sur la couleur.
Rare tiré à part avec sa propre page de titre (chez Firmin-Didot daté de 1882), d'un article présenté à l'Académie des Sciences en décembre 1880 et janvier 1881 (on ne trouve généralement que l'article extrait des Mémoires de l'institut paru en 1883).
Chevreul, qui toute sa vie s'est intéressé aux couleurs, aborde ici l'optique physiologique en essayant d'analyser comment le contraste entre les couleurs complémentaires est affecté par le mouvement.
Dans sa conclusion dans laquelle il se nomme "le doyen des étudiants de France" (il est alors âgé de 95 ans), il voit une application directe de ses travaux à la signalisation à destination des conducteurs de trains.
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