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Photo BODIN, Jean. 

La rare et recherchée édition originale.
Dorbon, tout comme Stanislas de Guaïta, dans le catalogue de sa fabuleuse bibliothèque occulte, ont eu 5 exemplaires en éditions postérieures de la démonomanie des sorciers, mais pas l'édition originale.
Cet ouvrage est considéré comme le meilleur que l'on ait sur la Sorcellerie.
Dans la préface, Bodin dit que c'est après avoir assisté au procès d'une sorcière qu'il s'est "advisé de faire ce traicté que j'ay intitulé, DEMONOMANIE DES SORCIERS, pour la rage qu'ils ont de courir après les Diables, pour servir d'advertissement à tous ceux qui le verront, à fin de faire cognoistre au doigt & à l'oeil, qu'il n'y a crimes qui soient à beaucoup près si execrables que que cestuy-cy, ou qui méritent peines plus griefues".
Bodin est un véritable reflet des opinions de son temps : il croit aux pactes faits avec les démons, à l'évocation des morts et à la copulation charnelle avec les démons. Il a par ailleurs, pour son compte personnel, un esprit familier qui ne le quitte pas, qui le conseille dans toutes les circonstances de la vie.
Alors qu'au point de vue religieux, Bodin était très tolérant - il faillit même perdre la vie durant la Saint Barthélemy- il l'est beaucoup moins lorsqu'il s'agit des sorciers puisque, dans sa réfutation des opinions de Jean Wier qui soutenait que les sorciers sont le plus souvent des malades ou des fous et qu'il ne fallait pas les brûler, lui, au contraire, exprime le désir de réunir des centaines de sorciers et sorcières pour pouvoir lui-même les griller en seul tas.

Photo CHAMPOLLION, Jean François. 

Edition originale des deux plus importants ouvrages de Champollion reliés dans le même volume.

1. Lettre à M. Dacier. Paris. 1822. Ouvrage phare de Champollion, qui annonça pour la première fois le déchiffrement de la pierre de Rosette, fournit la clé de lecture des hiéroglyphes égyptiens et donna naissance à l'égyptologie moderne. Cet ouvrage fondateur constitue sans doute l'ouvrage philologique le plus important jamais écrit.

2. Précis du système hiéroglyphique. Paris. 1824. Deux ans après sa 'Lettre à M. Dacier', Champollion présente ici pour la première fois dans son intégralité le déchiffrement des hiéroglyphes.

La Pierre de Rosette, ramenée par les expéditions napoléoniennes en Egypte, donnait le même texte en trois langues différentes, c'est la clé qui donna à Champollion la compréhension de la langue des anciens Egyptiens.
Après avoir posé le principe d'une écriture phonétique en 1822 dans sa Lettre à M. Dacier, il poursuivit ses travaux et ses démonstrations jusqu'à avoir une connaissance intime de cette langue :
"C'est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans le même mot"
Son Précis du système hiéroglyphique nous donne avec force exemples une compréhension inédite des hiéroglyphes, coupant ainsi l'herbe sous le pied de ses contradicteurs (et concurrents) tels Thomas Young.

La découverte de Champollion donnait d'un seul coup à l'humanité l'accès à trois millénaires de son histoire.

Photo CHEVREUL, Michel Eugène. 

Édition originale.
L'un des livres les plus influents sur l'art au XIXe siècle.
Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) est connu des chimistes pour ses recherches sur les corps gras (1810-1823) et l’analyse immédiate organique (1824), mais c'est en tant que théoricien de la couleur que son nom passera à la postérité.
"De la loi du contraste simultané des couleurs" a introduit une compréhension scientifique de la couleur ayant durablement influencé les peintres de son époque.
Sa « loi » décrit comment la perception d’une teinte est modifiée par les couleurs adjacentes, chaque couleur diffusant sur son voisinage sa couleur complémentaire (ainsi, un objet rouge tend à entourer d’un reflet verdâtre les surfaces proches, un objet jaune à violacer ce qui l’entoure, etc.). Elle est parfaitement illustrée dans la planche 7 de l'Atlas, où l'on voit que des points de couleurs sur fond blanc paraissent diffuser un halo de leur couleur complémentaire.

Eugène Delacroix (1798–1863), figure du romantisme, s’intéressa de près aux recherches de Chevreul. D’après le témoignage du peintre Paul Signac, Delacroix avait même cherché à rencontrer le chimiste et avait acquis des notes de ses cours afin de mieux comprendre la loi du contraste simultané. Plusieurs de ses toiles présentent des harmonies bâties sur des couples de teintes opposées. Ainsi, "L’Entrée des Croisés à Constantinople" (1840) juxtapose méthodiquement des paires complémentaires (jaune/violet, bleu/orange, rouge/vert) pour dramatiser la scène ; un usage si exemplaire que l’historien Lee Johnson y voyait une « illustration » idéale du traité de Chevreul.

Mais c'est sans doute dans le mouvement impressionniste que les théories de Chevreul ont trouvé leur plus bel accomplissement. Claude Monet (1840–1926) exploite notamment le contraste simultané pour intensifier les effets lumineux dans ses paysages. Il évite le noir et les tons terreux, leur préférant des ombres colorées : par exemple, des violets et bleus pour figurer l’ombre d’un soleil couchant, rehaussés de reflets jaune orangé en pleine lumière. Technique que l'on retrouve dès "Impression soleil levant", l'œuvre fondatrice du mouvement. On se souviendra aussi des champs de coquelicots, thème cher aux impressionnistes (VanGogh, Monet, Pissaro...) où les points rouges éclatent sur fonds verts.
Un livre qui annonce l'une des plus grandes révolutions de la peinture.

Notre exemplaire bien complet de toutes les planches en couleurs, la plupart signées de la main de Chevreul.

Photo CHEVREUL, Michel Eugène. 

Édition originale de la plus rare des publications de Chevreul sur la couleur.

Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) est connu des chimistes pour ses recherches sur les acides gras, la saponification et la découverte de la stéarine, mais c'est en tant que théoricien de la couleur que son nom passera à la postérité.
Chevreul fut nommé en 1824 directeur de la Manufacture des Gobelins. Devant surveiller la fabrication des colorants, il appuya le travail des teinturiers sur ses recherches sur la perception des couleurs.
C'est ainsi qu'il proposa dès 1839 une approche scientifique de la complémentarité des couleurs et développa par la suite des "cercles chromatiques".
Véritables nuanciers "Pantone", avec cent ans d'avance, les cercles chromatiques de Chevreul avaient le double intérêt de systématiser la production des teintes (chacune ayant son nom) et de retrouver facilement la notion de complémentarité des couleurs.
Ainsi les couleurs complémentaires se retrouvent sur le même diamètre du cercle chromatique, au Rouge n°2 correspond le Vert n°2.
"Je crois pouvoir affirmer qu'il est possible d'assujettir les couleurs à une nomenclature raisonnée, en les rapportant à des types classés d'après une méthode simple, accessible à l'intelligence de tous ceux qui s'occupent des couleurs" (extrait de la préface).

La standardisation de la production des couleurs devait intéresser en premier lieu l'industrie alors en plein développement, mais c'est sans doute dans le mouvement impressionniste que les théories de Chevreul ont trouvé leur plus bel accomplissement. Très tôt les peintres se sont inspirés des travaux de Chevreul dans leurs tableaux à commencer par Delacroix puis Monet. On se souviendra ainsi des champs de coquelicots chers aux impressionnistes (Van Gogh, Monet, Pissaro...) où les points rouges des fleurs éclatent sur des fonds verts complémentaires.

Les 27 spectaculaires planches ont été imprimées par René-Henri Digeon par chromochalcographie, dont le procédé et les difficultés de mise en oeuvre font l'objet d'un paragraphe dans l'ouvrage. Digeon semble avoir présenté un premier tirage de ces planches lors de l'exposition universelle de 1855 et pour lesquelles il reçut brevet de l'Impératrice.
Plusieurs des planches de notre exemplaire semblent faire partie de ce premier tirage et comportent des erreurs qui ont été corrigées dans d'autres exemplaires postérieurs que nous avons pu consulter.

Photo DUCHENNE, Guillaume-Benjamin. 

Rare exemplaire du tirage de luxe de la seconde édition.
Célèbre ouvrage de Duchenne de Boulogne sur les expressions faciales provoquées par l'électrisation.
Ouvrage précurseur de l'utilisation de la photographie dans le domaine médical.

Les travaux de Duchenne de Boulogne s'adressaient aussi bien aux anatomistes et savants (Darwin utilisera les travaux de Duchenne dans son "Expression des émotions chez l'homme et chez les animaux"), qu'aux artistes qui "n'ont pas toujours su trouver les lignes fondamentales" d'un visage expressif.
Avec ses électrodes et sa bobine d'induction, Duchenne va attribuer le rôle précis de chacun des muscles peauciers qui concourent à donner vie à un visage.
Il dit ainsi vouloir faire "connaître par l'analyse électro-physiologique et à l'aide de la photographie l'art de peindre correctement les lignes expressives de la face humaine, et que l'on pourrait appeler orthographe de la physionomie en mouvement" (extrait de la préface).

Exemplaire faisant partie de l'édition de luxe, proposée par l'éditeur, accompagné de son atlas, le tirage ordinaire devant se contenter du frontispice et des 9 planches hors texte du volume de texte.
Notre exemplaire est bien complet de son atlas avec les 82 planches supplémentaires (les onze dernières planches "esthétiques" manquent souvent).

L'atlas reproduit les photographies originales dont les portraits avaient été extraits pour composer les 9 planches synoptiques, dorénavant tirées en grand format sur papier albuminé et contrecollées.
Les émotions électriques des six modèles nous sautent ainsi littéralement aux yeux.

La première série de photographies d'expériences (n°3 à 73) mettant notamment en scène un vieux cordonnier au visage ridé, fut jugé vulgaire quand Duchenne les présenta au public. Il fut convaincu de mettre en scène une autre série (n°74 à 84) avec des jeunes femmes dans diverses poses, extatiques pour imiter Ste Thérèse ou cruelles pour mimer Lady Macbeth.
"M'efforçant de satisfaire ceux qui possèdent le sentiment du beau, et désirant plaire en instruisant, j'ai fait quelques nouvelles études électrophysiologiques dans lesquelles on trouvera remplies autant que possible, j'espère, les principales conditions exigées par l'esthétique : beauté de la forme, associée à la vérité de l'expression physionomique, de l'attitude et du geste." (p.133)
Il nommera cette partie de son travail, partie esthétique.
Sans doute peu convaincu de l'intérêt scientifique de cette série de 11 photographies "esthétiques", elles n'étaient la plupart du temps pas diffusées avec l'atlas. On sait par exemple que les exemplaires que Duchenne envoie à Darwin et Charcot s'arrêtent à la planche 73.
L'éditeur lui-même n'annonce que 74 planches. Les exemplaires, complets comme le nôtre, avec les planches 74 à 84 sont peu courants.

Duchenne est à la croisée de trois révolutions scientifiques récentes (l'induction électrique, la physiologie et la photographie), mais compose en fait ici l'un des véritables chefs-d'œuvre photographiques du XIXe siècle.

Photo [MANUSCRIT]. 

Cours de botanique manuscrit s'intéressant aux "plantes usuelles", plantes dont on pourra faire usage en médecine.
Véritable pharmacopée, restant à étudier, ce cours répertorie 486 plantes, avec pour chacune leur nom binomial en latin et leur usage thérapeutique. Les noms latins se réfèrent aux catalogues de Bauhin (C.B.) et Tournefort (inst. r. h.)
Les plantes semblent suivre un ordre dont la logique n'est pas explicitée dans la courte introduction :
"Le grand nombre de plantes dont j'auray l'honneur de vous entretenir pendant le peu de temps que doit durer ce cours ne me permet pas de nous arrêter ici pour une longue préface où je pourrais vous expliquer en général comment ces mêmes plantes agissent, soit qu'on les regarde comme purgatives ou simplement comme altérantes, [...] me proposant de suivre l'ordre que nous suivrons dans les démonstrations afin que dans le même temps que vous apprendrez à connaitre ces mêmes plantes, vous entriez dans la connaissance de leurs vertus."

La structure de ce cours diffère des cours de "Plantes usuelles" connus, tels qu'ils furent dictés par Chomel et Jussieu.

On retrouve, relié à la suite, un manuscrit de la même main :
"Observations sur les maladies des os expliquées et démontrées par Mr Arnaud Dans l'amphithéâtre du Jardin du Roy le 13 juin 1714". 42 pages.

Ce qui suggère que les deux cours ont été suivis au Jardin du Roi ou Jardin royal des plantes médicinales (futur Muséum d'histoire naturelle à partir de 1793), qui au début du XVIIIe siècle est un haut lieu d'enseignement de la médecine et de la chirurgie. On sait qu'à ces dates-là et Antoine Jussieu et Sébastien Vaillant y enseignent la botanique.

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