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CHAMPOLLION, Jean François.
Lettre à M. Dacier,... relative à l'alphabet des hiéroglyphes phonétiques employés par les Égyptiens pour inscrire sur leurs monuments les titres, les noms et les surnoms des souverains grecs et romains
[relié à la suite]
Précis du système hiéroglyphique des anciens égyptiens, ou Recherches sur les élémens premiers de cette écriture sacrée.
Paris, Didot / Treuttel et Würtz, 1822-1824.
Fiche complète >
25000 €
Edition originale des deux plus importants ouvrages de Champollion reliés dans le même volume.
1. Lettre à M. Dacier. Paris. 1822. Ouvrage phare de Champollion, qui annonça pour la première fois le déchiffrement de la pierre de Rosette, fournit la clé de lecture des hiéroglyphes égyptiens et donna naissance à l'égyptologie moderne. Cet ouvrage fondateur constitue sans doute l'ouvrage philologique le plus important jamais écrit.
2. Précis du système hiéroglyphique. Paris. 1824. Deux ans après sa 'Lettre à M. Dacier', Champollion présente ici pour la première fois dans son intégralité le déchiffrement des hiéroglyphes.
La Pierre de Rosette, ramenée par les expéditions napoléoniennes en Egypte, donnait le même texte en trois langues différentes, c'est la clé qui donna à Champollion la compréhension de la langue des anciens Egyptiens.
Après avoir posé le principe d'une écriture phonétique en 1822 dans sa Lettre à M. Dacier, il poursuivit ses travaux et ses démonstrations jusqu'à avoir une connaissance intime de cette langue :
"C'est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans le même mot"
Son Précis du système hiéroglyphique nous donne avec force exemples une compréhension inédite des hiéroglyphes, coupant ainsi l'herbe sous le pied de ses contradicteurs (et concurrents) tels Thomas Young.
La découverte de Champollion donnait d'un seul coup à l'humanité l'accès à trois millénaires de son histoire.
[ARNAULD, Antoine] || [PASCAL, Blaise].
Nouveaux élémens de géométrie contenant, outre un ordre tout nouveau & de nouvelles démonstrations des propositions les plus communes, de nouveaux moyens de faire voir quelles lignes sont incommensurables, de nouvelles mesures des angles, dont on ne s'était point encore avisé, et de nouvelles manières de trouver & de démontrer la proportion des lignes.
Paris, Charles Savreux, 1667.
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3500 €
Edition originale.
Exemplaire bien complet du rare feuillet d'errata.
Première publication des travaux de Pascal sur les carrés magiques.
L'ouvrage, que l'on nommera Géométrie de Port royal, est né de la rencontre d'Antoine Arnauld avec Pascal, et de leur rivalité amicale pour rendre plus compréhensible la géométrie d'Euclide et composer un manuel à l'usage des Petites écoles.
Pascal concédant que le projet d'Arnauld était meilleur que le sien, détruira son manuscrit préparatoire. De la géométrie de Pascal, il ne nous reste que sa solution des carrés magiques, qu'Arnauld placera en appendice de son propre ouvrage.
L'enseignement des mathématiques en France en fut durablement affecté et, jusqu'à Legendre, tous les auteurs de manuels de géométrie ou presque adoptèrent les vues de Port-Royal.
Le deuxième état du feuillet 251-252, et le rare feuillet d'errata sont tels que décrits par Dominique Descotes et témoignent des modifications apportées par Arnauld au cours de l'impression.
ARNAULD, Pierre || FLAMEL, Nicolas.
Trois traictez de la philosophie naturelle, non encore imprimez scavoir : le secret livre du très ancien philosophe Artephius, traitant de l'art occulte et transmutation mettalique. Plus les figures hiérogliphiques de Nicolas Flamel.
Paris, Guillaume Marette, 1612.
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3500 €
Édition originale.
Première édition des Figures hiéroglyphiques de Nicolas Flamel.
Ce texte attribué au mythique alchimiste français Nicolas Flamel aurait été écrit entre 1399 et 1413. Il recèlerait le secret du Grand Oeuvre et de la pierre philosophale.
La planche représente les figures de l'arcade du petit charnier du cimetière des Innocents, bâtie par Nicolas Flamel en 1407, dont le livre des figures Hiéroglyphiques serait la clef de compréhension.
Bel exemplaire de ce texte recherché par tous les alchimistes.
ARTEDI, Peter || LINNE, Carl von.
Ichthyologia, sive opera omnia de piscibus.
Leyde, Gonradum Wishoff, 1738.
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1300 €
Edition originale.
Ouvrage fondateur de l'ichtyologie moderne.
Artedi qui s'est noyé en 1735 à Amsterdam, est ici édité à titre posthume par Carl von Linné qui avait hérité des manuscrits de ce dernier.
La classification est basée sur un ordre, puis un genre et une espèce.
Artedi distingue ainsi quatre ordres de poissons et un pour les cétacés, 47 genres et 230 espèces.
Ensemble bien complet de ses cinq parties.
BARCHUSEN, Johann Conrad.
Elementa chemiae, quibus subjuncta est confectura lapidis philosophici imaginibus repræsentara.
Leyde, Theodorum Haak, 1718.
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9000 €
Seconde édition, la plus recherchée.
En effet, l'édition originale (Pyrosophia, Utrecht, 1698) ne contenait que les 5 planches représentant le laboratoire de chimie et son instrumentation.
Notre édition est augmentée de 19 planches, regroupant les 78 figures symboliques du "Couronnement de la nature" qui représentent le cheminement alchimique.
Comme le note Adam McLean, cet ensemble est la seule reproduction ancienne des figures du Couronnement de la Nature, célèbre manuscrit alchimique médiéval.
C'est l'un des livres les plus rares sur la pierre philosophale, dont le sens caché des figures symboliques donnera lieu à de nombreuses interprétations. On y retrouve des symboles bien connus des alchimistes comme l'ouroboros, le lion vert, le phénix...
Cet ouvrage a été analysé, au même titre que le Mutus Liber, par le psychanalyste Carl Gustav Jung dans son livre Psychologie et Alchimie (1953), où il discute en particulier de la portée symbolique de la figure du "Dragon ailé qui se consume lui-même dans le vase alchimique" (cette figure est reproduite dans le livre de Jung). Jung intègre ainsi l’iconographie de Barchusen à son analyse de la transformation alchimique du soi.
BEZOUT, Etienne.
Théorie générale des équations algébriques.
Paris, Ph.-D. Pierres, 1779.
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1400 €
Édition originale.
Bezout y traite de la résolution des équations à n inconnues par élimination.
BOURGERY, Jean-Marc || JACOB, Nicholas Henri.
[Anatomie élémentaire en vingt planches, format grand colombier, representant chacun un sujet dans son entier a la proportion de demi-nature.].
Bruxelles, Méline Cans et Cie, [1854].
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2000 €
Atlas seul, de cette gigantesque Anatomie "à la proportion de demi-nature".
Les 20 planches, lithographiées en bistre, représentent l'ensemble du corps humain et de ses organes.
Cette édition est une copie Bruxelloise de l'édition parisienne parue en 1836-1839.
BUDAN, Ferdinand.
Nouvelle méthode pour la résolution des équations numériques.
Paris, Courcier, 1807.
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1500 €
Édition originale.
Ouvrage dans lequel Budan énonce ce qui est aujourd'hui connu sous le nom de théorème de Budan-Fourier.
À la suite, on trouve relié :
BEZOUT, Théorie générale des équations algébriques, Paris, Ph.-D. Pierres, 1779.
(4)-xxviii-471 pages.
Édition originale.
Bezout y traite de la résolution des équations à n inconnues par élimination.
CAZENAVE, Pierre-Louis Alphée.
Leçons sur les maladies de la peau.
Paris, Labe, 1856.
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3500 €
Édition originale .
Première édition collective de cet ouvrage paru d'abord en livraison de 1845 à 1856.
Impressionnant ouvrage du dermatologue Alphée Cazenave, illustré de 60 planches en couleurs d'un grand réalisme, de pathologies de la peau.
Goldschmid considère ce livre comme l'un des meilleurs et des plus beaux de tous les ouvrages pathologiques jamais publié.
CHAILLOU, Jacques.
Recherches de l'origine et du mouvement du sang, du cœur, et de ses vaisseaux.
Paris, Jean Couterot, 1675.
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800 €
Édition originale.
Jacques Chaillou, médecin d'Angers, fut l'un des premiers à introduire les découvertes d'Harvey sur la circulation du sang en France.
Jacques Chaillou entame ses études de médecine à Angers dans les années 1650, une époque où les découvertes médicales abondent : en 1628, William Harvey publie à Francfort son Exercitatio Anatomica de Motu Cordis et Sanguinis in animalibus, souvent considéré comme le premier ouvrage à décrire de façon précise la circulation du sang. C’est dans ce contexte que Jacques Chaillou, avant de passer son doctorat, part se former aux nouvelles découvertes à Paris puis à Bordeaux, où il s’agrège en 1663. Il revient quelque temps après s’installer à Angers.
Il publiera en 1664 son premier traité sur la question de la sanguinification, qui est reproduit ici en tête de notre édition, et il continuera ses travaux sur le sang qu'il expose dans ses Recherches.
CHEVREUL, Michel Eugène.
De la Loi du Contraste simultané des Couleurs et de l’Assortiment des Objets colorés, considéré d’après cette Loi dans ses Rapports avec la Peinture, les Tapisseries des Gobelins, les Tapisseries de Beauvais pour Meubles, les Tapis, la Mosaïque, les Vitraux colorés, l’Impression des Étoffes, l’Imprimerie, l’Enluminure, la Décoration des Édifices, l’Habillement et l’Horticulture.
Paris, Pitois-Levrault, 1839.
Fiche complète >
9000 €
Édition originale.
L'un des livres les plus influents sur l'art au XIXe siècle.
Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) est connu des chimistes pour ses recherches sur les corps gras (1810-1823) et l’analyse immédiate organique (1824), mais c'est en tant que théoricien de la couleur que son nom passera à la postérité.
"De la loi du contraste simultané des couleurs" a introduit une compréhension scientifique de la couleur ayant durablement influencé les peintres de son époque.
Sa « loi » décrit comment la perception d’une teinte est modifiée par les couleurs adjacentes, chaque couleur diffusant sur son voisinage sa couleur complémentaire (ainsi, un objet rouge tend à entourer d’un reflet verdâtre les surfaces proches, un objet jaune à violacer ce qui l’entoure, etc.). Elle est parfaitement illustrée dans la planche 7 de l'Atlas, où l'on voit que des points de couleurs sur fond blanc paraissent diffuser un halo de leur couleur complémentaire.
Eugène Delacroix (1798–1863), figure du romantisme, s’intéressa de près aux recherches de Chevreul. D’après le témoignage du peintre Paul Signac, Delacroix avait même cherché à rencontrer le chimiste et avait acquis des notes de ses cours afin de mieux comprendre la loi du contraste simultané. Plusieurs de ses toiles présentent des harmonies bâties sur des couples de teintes opposées. Ainsi, "L’Entrée des Croisés à Constantinople" (1840) juxtapose méthodiquement des paires complémentaires (jaune/violet, bleu/orange, rouge/vert) pour dramatiser la scène ; un usage si exemplaire que l’historien Lee Johnson y voyait une « illustration » idéale du traité de Chevreul.
Mais c'est sans doute dans le mouvement impressionniste que les théories de Chevreul ont trouvé leur plus bel accomplissement. Claude Monet (1840–1926) exploite notamment le contraste simultané pour intensifier les effets lumineux dans ses paysages. Il évite le noir et les tons terreux, leur préférant des ombres colorées : par exemple, des violets et bleus pour figurer l’ombre d’un soleil couchant, rehaussés de reflets jaune orangé en pleine lumière. Technique que l'on retrouve dès "Impression soleil levant", l'œuvre fondatrice du mouvement. On se souviendra aussi des champs de coquelicots, thème cher aux impressionnistes (VanGogh, Monet, Pissaro...) où les points rouges éclatent sur fonds verts.
Un livre qui annonce l'une des plus grandes révolutions de la peinture.
Notre exemplaire bien complet de toutes les planches en couleurs, la plupart signées de la main de Chevreul.
CHEVREUL, Michel Eugène.
Des couleurs et de leurs applications aux arts industriels à l’aide des cercles chromatiques. Avec XXVII planches gravées sur acier et imprimées en couleurs par René Digeon.
Paris, J.B. Baillière et Fils, 1864.
Fiche complète >
5500 €
Édition originale de la plus rare des publications de Chevreul sur la couleur.
Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) est connu des chimistes pour ses recherches sur les acides gras, la saponification et la découverte de la stéarine, mais c'est en tant que théoricien de la couleur que son nom passera à la postérité.
Chevreul fut nommé en 1824 directeur de la Manufacture des Gobelins. Devant surveiller la fabrication des colorants, il appuya le travail des teinturiers sur ses recherches sur la perception des couleurs.
C'est ainsi qu'il proposa dès 1839 une approche scientifique de la complémentarité des couleurs et développa par la suite des "cercles chromatiques".
Véritables nuanciers "Pantone", avec cent ans d'avance, les cercles chromatiques de Chevreul avaient le double intérêt de systématiser la production des teintes (chacune ayant son nom) et de retrouver facilement la notion de complémentarité des couleurs.
Ainsi les couleurs complémentaires se retrouvent sur le même diamètre du cercle chromatique, au Rouge n°2 correspond le Vert n°2.
"Je crois pouvoir affirmer qu'il est possible d'assujettir les couleurs à une nomenclature raisonnée, en les rapportant à des types classés d'après une méthode simple, accessible à l'intelligence de tous ceux qui s'occupent des couleurs" (extrait de la préface).
La standardisation de la production des couleurs devait intéresser en premier lieu l'industrie alors en plein développement, mais c'est sans doute dans le mouvement impressionniste que les théories de Chevreul ont trouvé leur plus bel accomplissement. Très tôt les peintres se sont inspirés des travaux de Chevreul dans leurs tableaux à commencer par Delacroix puis Monet. On se souviendra ainsi des champs de coquelicots chers aux impressionnistes (Van Gogh, Monet, Pissaro...) où les points rouges des fleurs éclatent sur des fonds verts complémentaires.
Les 27 spectaculaires planches ont été imprimées par René-Henri Digeon par chromochalcographie, dont le procédé et les difficultés de mise en oeuvre font l'objet d'un paragraphe dans l'ouvrage. Digeon semble avoir présenté un premier tirage de ces planches lors de l'exposition universelle de 1855 et pour lesquelles il reçut brevet de l'Impératrice.
Plusieurs des planches de notre exemplaire semblent faire partie de ce premier tirage et comportent des erreurs qui ont été corrigées dans d'autres exemplaires postérieurs que nous avons pu consulter.
CHEVREUL, Michel Eugène.
Mémoire sur la vision des couleurs matérielles en mouvement de rotation et des vitesses numériques de cercles.
Paris, Firmin-Didot, 1882 [1881].
Fiche complète >
3000 €
Édition originale du dernier ouvrage de Chevreul sur la couleur.
Rare tiré à part avec sa propre page de titre (chez Firmin-Didot daté de 1882), d'un article présenté à l'Académie des Sciences en décembre 1880 et janvier 1881 (on ne trouve généralement que l'article extrait des Mémoires de l'institut paru en 1883).
Chevreul, qui toute sa vie s'est intéressé aux couleurs, aborde ici l'optique physiologique en essayant d'analyser comment le contraste entre les couleurs complémentaires est affecté par le mouvement.
Dans sa conclusion dans laquelle il se nomme "le doyen des étudiants de France" (il est alors âgé de 95 ans), il voit une application directe de ses travaux à la signalisation à destination des conducteurs de trains.
CRAMER, Gabriel.
Introduction a l'Analyse des Lignes Courbes Algébriques.
Genève, Cramer & Philibert, 1750.
Fiche complète >
1400 €
Édition originale.
Unique publication du mathématicien genevois Gabriel Cramer (1704-1752), on y trouve notamment la méthode connue aujourd'hui sous le nom de règle de Cramer pour la résolution des systèmes linéaires d'équations, utilisant ce qui sera ultérieurement appelés déterminants.
Il y propose aussi, suivant de peu Euler, une classification des courbes d'après leur comportement à l'infini.
DIDEROT, Denis.
La Religieuse.
Paris, Buisson, An cinquième de la République [1796].
Fiche complète >
2500 €
Édition originale
Rédigé en 1760, remanié et achevé en 1780 il ne fut publié que 10 ans après le décès de Diderot.
Ce roman anticlérical raconte comment une jeune fille devient religieuse contre son gré et se bat pour échapper à la clôture et recouvrer la liberté.
DUCHENNE, Guillaume-Benjamin.
Mécanisme de la physionomie humaine ou analyse électro-physiologique de l’expression des passions.
Paris, Baillière, 1876.
Fiche complète >
18000 €
Rare exemplaire du tirage de luxe de la seconde édition.
Célèbre ouvrage de Duchenne de Boulogne sur les expressions faciales provoquées par l'électrisation.
Ouvrage précurseur de l'utilisation de la photographie dans le domaine médical.
Les travaux de Duchenne de Boulogne s'adressaient aussi bien aux anatomistes et savants (Darwin utilisera les travaux de Duchenne dans son "Expression des émotions chez l'homme et chez les animaux"), qu'aux artistes qui "n'ont pas toujours su trouver les lignes fondamentales" d'un visage expressif.
Avec ses électrodes et sa bobine d'induction, Duchenne va attribuer le rôle précis de chacun des muscles peauciers qui concourent à donner vie à un visage.
Il dit ainsi vouloir faire "connaître par l'analyse électro-physiologique et à l'aide de la photographie l'art de peindre correctement les lignes expressives de la face humaine, et que l'on pourrait appeler orthographe de la physionomie en mouvement" (extrait de la préface).
Exemplaire faisant partie de l'édition de luxe, proposée par l'éditeur, accompagné de son atlas, le tirage ordinaire devant se contenter du frontispice et des 9 planches hors texte du volume de texte.
Notre exemplaire est bien complet de son atlas avec les 82 planches supplémentaires (les onze dernières planches "esthétiques" manquent souvent).
L'atlas reproduit les photographies originales dont les portraits avaient été extraits pour composer les 9 planches synoptiques, dorénavant tirées en grand format sur papier albuminé et contrecollées.
Les émotions électriques des six modèles nous sautent ainsi littéralement aux yeux.
La première série de photographies d'expériences (n°3 à 73) mettant notamment en scène un vieux cordonnier au visage ridé, fut jugé vulgaire quand Duchenne les présenta au public. Il fut convaincu de mettre en scène une autre série (n°74 à 84) avec des jeunes femmes dans diverses poses, extatiques pour imiter Ste Thérèse ou cruelles pour mimer Lady Macbeth.
"M'efforçant de satisfaire ceux qui possèdent le sentiment du beau, et désirant plaire en instruisant, j'ai fait quelques nouvelles études électrophysiologiques dans lesquelles on trouvera remplies autant que possible, j'espère, les principales conditions exigées par l'esthétique : beauté de la forme, associée à la vérité de l'expression physionomique, de l'attitude et du geste." (p.133)
Il nommera cette partie de son travail, partie esthétique.
Sans doute peu convaincu de l'intérêt scientifique de cette série de 11 photographies "esthétiques", elles n'étaient la plupart du temps pas diffusées avec l'atlas. On sait par exemple que les exemplaires que Duchenne envoie à Darwin et Charcot s'arrêtent à la planche 73.
L'éditeur lui-même n'annonce que 74 planches. Les exemplaires, complets comme le nôtre, avec les planches 74 à 84 sont peu courants.
Duchenne est à la croisée de trois révolutions scientifiques récentes (l'induction électrique, la physiologie et la photographie), mais compose en fait ici l'un des véritables chefs-d'œuvre photographiques du XIXe siècle.
EUCLIDE.
Les Quinze livres des éléments géométriques d'Euclide megarien.
Paris, Denys Moreau, 1622.
Fiche complète >
800 €
L'un des ouvrages les plus célèbres des mathématiques.
Première édition de la traduction donnée par Le Mardelé.
Soupçonné de n'être qu'un correcteur d'imprimerie, il fut violemment attaqué par Henrion dans sa "Response apologétique... " pour avoir avancé qu'il corrigeait, dans sa traduction des Éléments d'Euclide, les fautes de ses prédécesseurs et aussi celles ď Henrion lui-même.
Néanmoins, bien que l'on ne connaisse rien de sa vie, il semble cependant avoir été initié aux mathématiques, car il publia, en 1626, un traité d'arithmétique.
FABRE D'OLIVET, Antoine.
La langue hébraïque restituée et le véritable sens des mots hébreux rétabli et prouvé par leur analyse radicale.
Paris, chez l'auteur, 1815-1816.
Fiche complète >
1300 €
Édition originale du principal ouvrage d'Antoine Fabre d'Olivet, philosophe et théosophe.
Dans ce remarquable traité, important pour la pureté linguistique des sources hermétiques, se trouvent réunis une dissertation introductive sur l'origine de la parole, une grammaire hébraïque, une série de racines hébraïques, un discours préliminaire et une traduction en français des dix premiers chapitres du Sepher, contenant la cosmogonie de Moïse.
Exemplaire très frais et bien complet de l'errata et de la liste des souscripteurs.
FIENUS, Thomas [FEYENS].
De cauteriis libri quinque.
Louvain, Ioan. Baptistam Zangrium, 1598.
Fiche complète >
750 €
Édition originale.
Ce traité médical de Thomas Fienus (Fyens ou Feyens) est consacré à l'utilisation des cautères en médecine. Il détaille les différentes techniques de cautérisation, leurs indications thérapeutiques et les précautions à prendre, reflétant les pratiques médicales de la fin du XVIe siècle.
Fienus était un professeur de médecine à l'université de Louvain, reconnu pour ses contributions à la médecine de son temps.
Exemplaire bien complet des deux planches représentant les instruments de cautérisation.
FONTANA, Félix.
Traité sur le venin de la vipère, sur les poisons américains, sur le laurier-cerise et sur quelques autres poisons végétaux.
Paris, Nyon l'ainé, 1781.
Fiche complète >
1000 €
Première édition en français.
Edition augmentée prise sur l'édition italienne de 1767.
Fontana y relate de nombreuses expériences dans lesquelles il injecte des venins et poisons à des animaux (lapins, cochon d'inde, oiseaux...). La plus grande partie de l'ouvrage est consacrée à une étude systématique du venin de vipère mais il aborde aussi les poisons végétaux, tel le Ticunas (probablement Curare) rapporté sur des flèches empoisonnées d'Amazonie.
Il est ainsi l'un des premiers à aborder la toxicologie de manière expérimentale.
Bon exemplaire en plein veau d'époque.
FOURCROY, Antoine-François.
Tableaux synoptiques de chimie, pour servir de résumé aux leçons données sur cette science dans les écoles de Paris.
Paris, Baudouin, An VIII [1800].
Fiche complète >
2500 €
Édition originale
La grande rareté de ces tableaux destinés à la compréhension de son traité des 'Connaissances chimiques' est certainement due au fait que les tableaux étaient destinés à être affichés dans les salles de cours du Muséum d'Histoire naturelle, de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole de Médecine où Fourcroy enseignait la chimie.
[GAUTIER-D'AGOTY, Jacques Fabien].
Hermaphrodite. Two colour-printed mezzotint plates.
[Paris], s.n., [1749].
Fiche complète >
8000 €
Ensemble des deux gravures vernies imprimées en couleur représentant un hermaphrodite. Parmi les estampes les plus spectaculaires de de l’œuvre de Gautier d’Agoty.
Les deux planches (1. vue de coté, 2. vue de face) devaient accompagner à l'origine un fascicule d'une page intitulé : "Hermaphrodite. Dissertation au sujet de la fameuse hermaphrodite qui a paru aux yeux du public depuis environ trois mois, faite par le sieur Mertrud, chirurgien du Roi", Paris, Berryer éditeur, 9 décembre 1749.
Ces deux grandes planches gravées en couleurs représentent les organes sexuels de l’hermaphrodite Michel Anne Drouart, dont les particularités examinées par divers savants firent l’objet de nombreuses controverses à Paris, puis en Angleterre et en Italie où Drouart effectua plusieurs tournées : « Le sujet est vivant, âgé de 16 ans…Son père et sa mère l’ont élevé en fille ».
La seconde planche, non signalée par les bibliographes, est d'une grande rareté. Elle est absente des exemplaires de la BNF, de la BIUS et des grandes bibliothèques spécialisées anglo-saxonnes. (On trouve un exemplaire en Suède à la Hagströmer Library, un autre a été vendu par Christies à Paris, décembre 2016).
LACROIX, Sylvestre Francois.
Traité du calcul differentiel et du calcul integral.
Paris, J.B.M. Duprat, 1797-1798-1800.
Fiche complète >
1200 €
Édition originale.
Rare avec le troisième volume, publié sous le titre "Traité des différences et des séries" en tant que suite du traité du calcul différentiel et qui y sera intégré lors de la seconde édition.
LAGRANGE, Joseph-Louis, comte de.
Méchanique analitique.
Paris, Veuve Desaint, 1788.
Fiche complète >
10000 €
Edition originale de l'oeuvre capitale de Lagrange.
Ouvrage fondateur de la mécanique moderne, certainement le plus important sur le sujet après les 'Principia' de Newton.
LAPLACE, Pierre-Simon.
Essai philosophique sur les probabilités.
Paris, Vve Courcier, 1814.
Fiche complète >
1200 €
Édition originale.
Une seconde édition de cet essai paraitra au format in-8, la même année, avec une collation différente (190 pages au lieu de 96).
Ouvrage majeur de Pierre-Simon Laplace, mathématicien et astronome français, présentant une vulgarisation accessible de sa théorie des probabilités.
Il y présente pour la première fois l'expérience de pensée qui sera plus tard connue sous le nom du Démon de Laplace :
"Une intelligence qui, pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée, et la situation respective des êtres qui la composent, si d'ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l'univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l'avenir, comme le passé, serait présent à ses yeux. " (p.2)
Vision mécanistique du monde qui ne sera remise en cause qu'avec le principe d'incertitude d'Heisenberg.
[MANUSCRIT].
Explication des plantes usuelles.
s.l., s.n., [1714].
Fiche complète >
1300 €
Cours de botanique manuscrit s'intéressant aux "plantes usuelles", plantes dont on pourra faire usage en médecine.
Véritable pharmacopée, restant à étudier, ce cours répertorie 486 plantes, avec pour chacune leur nom binomial en latin et leur usage thérapeutique. Les noms latins se réfèrent aux catalogues de Bauhin (C.B.) et Tournefort (inst. r. h.)
Les plantes semblent suivre un ordre dont la logique n'est pas explicitée dans la courte introduction :
"Le grand nombre de plantes dont j'auray l'honneur de vous entretenir pendant le peu de temps que doit durer ce cours ne me permet pas de nous arrêter ici pour une longue préface où je pourrais vous expliquer en général comment ces mêmes plantes agissent, soit qu'on les regarde comme purgatives ou simplement comme altérantes, [...] me proposant de suivre l'ordre que nous suivrons dans les démonstrations afin que dans le même temps que vous apprendrez à connaitre ces mêmes plantes, vous entriez dans la connaissance de leurs vertus."
La structure de ce cours diffère des cours de "Plantes usuelles" connus, tels qu'ils furent dictés par Chomel et Jussieu.
On retrouve, relié à la suite, un manuscrit de la même main :
"Observations sur les maladies des os expliquées et démontrées par Mr Arnaud Dans l'amphithéâtre du Jardin du Roy le 13 juin 1714". 42 pages.
Ce qui suggère que les deux cours ont été suivis au Jardin du Roi ou Jardin royal des plantes médicinales (futur Muséum d'histoire naturelle à partir de 1793), qui au début du XVIIIe siècle est un haut lieu d'enseignement de la médecine et de la chirurgie. On sait qu'à ces dates-là et Antoine Jussieu et Sébastien Vaillant y enseignent la botanique.
[ASTRUC, Jean].
Traité des maladies des enfans.
s.l., s.n., [v.1750].
Fiche complète >
2500 €
Manuscrit original en français.
Ce manuscrit anonyme reprend le cours que donnait Jean Astruc (1684 -1766), le titulaire de la chaire de médecine au Collège royal à partir de 1731.
L'enseignement du médecin montpelliérain connaissait un grand succès. Astruc dictait ses cours et à plusieurs reprises, ces textes furent publiés sans nom d'auteur et, mal recopiés, dénaturant la pensée du savant médecin.
Ce n'est qu'à la fin de sa vie qu'Astruc estima nécessaire de rédiger ses cours pour éviter des contrefaçons. Cependant, son enseignement sur les maladies des enfants, ne fut jamais publié. Seule une édition "pirate" avait paru en langue anglaise en 1746.
Notre cours reprend la structure des quelques copies manuscrites que l'on connait, notamment celle du manuscrit Kottek de 1747, qui avait fait l'objet d'un fac simile moderne (Stalkine, 1980).
À part de subtiles différences de formulation, notre manuscrit est quasiment identique au manuscrit Kottek. On remarquera cependant quelques différences ; par exemple, dans notre manuscrit, Astruc propose la fin du premier âge de l'enfance à deux ans et demi au lieu de trois ans et demi dans le manuscrit Kottek.
[BONEFOUS].
Manuscrit de cours de l'université de Toulouse.
Toulouse, s.n., 1754.
Fiche complète >
1250 €
Cours de philosophie en latin donné à l'université de Toulouse en 1765 par le Père Bonefous.
Le scripteur est Jean de Villepreux de Marmande. Le cours est réparti en trois tomes, abordant les sujets suivants :
- Logique et métaphysique
- Ontologie, théodicée, psychologie
- Physique
- Astronomie, Morale
Ce cours de l'université de Toulouse par Bonefous est inédit (aucune occurence sur Calames ou au ccfr), source d'importance pour l'histoire de l'enseignement à Toulouse au XVIIIᵉ siècle.
[MANUSCRIT] MAHOT, Maurice.
Traité de Botanique sur Estampes du Traité historique des Plantes de Buchoz classées suivant Tournefort & Linné.
[Nancy], [Buc'Hoz], [1762-1770].
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7000 €
Manuscrit original d'un traité de botanique resté inédit par un érudit nantais.
Il y présente des notions de botanique ainsi que les classifications de Linné et Tournefort.
Ce manuscrit de près de 200 pages est rédigé au verso des estampes de la flore lorraine éditée par Buc'hoz.
Toutes les planches sont, elles aussi, annotées avec des précisions sur le nom des plantes, leur classification dans Linné et Tournefort, et leur usage en médecine. L'ensemble constituant une véritable pharmacopée.
Ces 187 planches étaient destinées à illustrer le "Traité historique des plantes qui croissent dans la Lorraine et les Trois Évêchés" de Buc'hoz, qui parut en dix volumes in-8 de 1762 à 1770. Les planches, qui parurent à part, en livraisons, et qui devaient être pliées et reliées au format in octavo, sont ici rassemblées dans un volume in folio.
Buc'hoz, resté célèbre pour la beauté des planches qu'il éditait, avait sollicité le concours pécuniaire de compatriotes et d'amateurs de botanique pour l'exécution de ces gravures. Aussi, en bas de presque toutes les planches, se trouvent les armoiries et le nom du personnage qui en avait payé les frais.
Maurice Mahot, l'auteur de ce manuscrit, avait fait don de la figure 152.
Si les informations biographiques sur Maurice Mahot "père" (1745-1810), Conseiller du Roi, juge civil et criminel au présidial, échevin (1777) et sous-maire de Nantes (1779), ne laissent que peu de place à un intérêt particulier pour les sciences naturelles et la botanique, il en est tout autre pour son fils Maurice Mahot "fils" (1774-1842), docteur en médecine, érudit qui publia plusieurs livres que ce soit en médecine ou en lexicologie.
L'annotation par le fils, médecin, des planches payées par le père, féru de botanique, expliquerait les nombreuses recettes pharmaceutiques et médicales que l'on retrouve dans l'ouvrage.
Un autre collectionneur laisse son nom sur la page de titre : Silas Boucher de la Ville Jossy, issu d'une famille de notables nantais au milieu du XIXe siècle.
Un manuscrit passionnant, encore largement à étudier, d’un caractère exceptionnel tant par la beauté de ses planches annotées que par son contenu mêlant classification botanique et pharmacopée.
MEAD, Richard.
De Imperio Solis ac Lunae in corpora Humana et Morbis inde oriundis.
Londres, Raphael Smith, 1704.
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1500 €
Édition originale.
Richard Mead (1673-1754), médecin et ami d’Isaac Newton, tente dans ce livre de montrer l’influence des forces gravitationnelles sur la santé humaine.
Mesmer s’inspirera fortement de ce livre pour écrire sa thèse de doctorat en 1766 (De l’influence des planètes sur le corps humain). Le terme de "gravitation animale" pris chez Mead sera plus tard changé par Mesmer en "Magnétisme animal".
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