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Ouvrages incunables et du seizième siècle

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Photo DANIEL. 

Rare édition incunable de la clef des Songes de Daniel.
Seuls 6 exemplaires recensés dans les bibliothèque publiques, tous en Europe. Un seul en France à Nantes.

Avec Sigmund Freud et l'invention de la psychanalyse nait une technique essentielle : l'interprétation du rêve comme voie d'accès à un savoir inconscient.
Mais les songes ont, de tout temps, tourmenté l'humanité.
Alors que tant d'ambitieuses théories plus ou moins scientifiques sur l'origine ou la signification des rêves sont tombées dans le plus définitif oubli, les humbles interprétations du "Prophète Daniel" vivent encore aujourd'hui, et elles ont transmis de siècle en siècle des croyances qui, en dernières analyse, remontent à l'antique Chaldée.
Mais c'est à Byzance que la tradition des songes de Daniel est pour la première fois attestée.
Les onirocritiques y jouissaient d'une grande faveur. Le traité d'Artémidore trop complet et difficile à comprendre s'adressait uniquement aux professionnels.
Le grand public lui a vite préféré la clefs des songes de Daniel.
Il s’agit de clefs des songes sommaires où les rêves sont classés dans un ordre alphabétique plus ou moins strict. Après l’énoncé du thème onirique, la prédiction suit sans aucune justification.
Le Pseudo-Daniel est traduit en latin dès le viie siècle sous le titre Somniale Danielis.
C’est alors qu’il gagne l’Occident et y connaît un vif succès ainsi que l’atteste le nombre de manuscrits conservés, les plus anciens à nous être parvenu datant du X° siècle (à Vienne et à la British Library) .
Issus de rites de divination païens ces livres d'interprétations des rêves étaient fortement mais inefficacement désapprouvés par l'église romaine.
Il y a eu plusieurs dizaine édition (princeps 1475).
L'apparente insignifiance de ces impressions anonymes, destinées probablement au colportage, a longtemps détourné de ces feuillets puérils l'attention des lettrés et des bibliophiles.
"Aujourd'hui ces modestes brochures sont devenues d'une extrême rareté, et ne se trouvent guère que dans les grandes bibliothèques" (Hélin. 1925, p. 65).

Photo [LIVRE D'HEURES IMPRIMÉ SUR PAPIER]. 

Il s’agit de l’exemplaire cité par Bohatta [710] et il est inconnu de Mac Farlane.
Imprimées en caractères gothiques, ces heures sont composées de textes et de prières en latin, accompagnés de phrases en français dans les encadrements. Elles sont conformes à l’usage de Rome et sont principalement dédiées à la dévotion de la Vierge.
Les textes sont précédés d’un almanach pour les années 1503 à 1521 et d’un calendrier.

L’ouvrage est orné, en outre de la figure représentant Vérard priant, de l’Homme anatomique entouré des 4 tempéraments (colérique, mélancolique, sanguin et flegmatique), du Saint Graal dévoilé par 4 anges, de la marque de Vérard, et de 16 grandes figures sur bois : le martyre de Saint Jean à la Porte Latine
(Saint patron des imprimeurs), l’Arbre de Jessé, l’Annonciation, la Visitation,la Crucifixion, la Pentecôte, la Visitation (double), la Nativité, l’Annonce aux bergers, l’Adoration des Mages, la Présentation au temple, la Fuite en Égypte, la Dormition de la Vierge, Bethsabée au bain, une scène de banquet ou de mariage
de l’Ancien Testament et la représentation du Dogme catholique.
Les scènes sont composées comme des tableaux miniatures avec l’utilisation de la perspective pour l’effet de profondeur et l’utilisation de l’architecture (avec les arcs en accolade et les colonnes) pour structurer
la composition et former un écrin.
L’ornementation des textes se compose de fines frises (fleurs, feuilles, animaux) et de vignettes historiées ayant pour thème le Nouveau Testament, les 4 évangélistes et des Sibylles, sur fonds criblés.

Exemplaire imprimé sur papier, bien conservé, avec les initiales en rouge et en bleu. Il porte en deux endroits la signature H.Van Veen, et sur un feuillet de garde un portrait à l’encre à la date de 1560.

Belle reliure ornée de fers azurés sur fond de cire noire.

Exemplaire Rahir (II, 1931 n° 342), André Hachette (1953, n°73) et Charles V. D. Elst, président de la Société royale des bibliophiles et iconophiles de Belgique (1985, n° 106 de la vente Monte Carlo).

Photo MARTIAL d'AUVERGNE || AURIGNY, Gilles d' || COURT, Benoit de. 

Belle édition augmentée, la plus complète, des célèbres Arrests d’Amour, avec le 52e arrêt et Ordonnances sur le fait des masques signés « Le Pamphile » [i.e. Gilles d'Aurigny], ainsi que le 53e arrêt imprimé ici pour la première fois : « Donné sur le reiglement des arrierages requis par les femmes à l'encontre de leurs maris » (par « l'abbé des Cornards de Rouen ») en fin de volume, non paginé.
Page de titre gravée dans un encadrement architectural. Le texte en français est de Martial d'Auvergne, les commentaires en latin, de Benoit de Court ; dédicace à Maurice Bullioud.
Composé vers 1460 par Martial d’Auvergne, poète, parlementaire
et notaire au Châtelet, Les Arrêts d’Amour développent la fiction d’une cour judiciaire : le Parlement d’Amour, qui juge les 53 causes relatives à l’amour et aux différents entre les amants, après exposé contradictoire des parties.
« Ils valent par le réalisme du détail concret ou psychologique, par l’humour et la vie de la narration (…). On le placera dans l’histoire littéraire à côté des Quinze joies du mariage ou des Cent Nouvelles nouvelles » (Dict. des Lettres françaises, 1994, p. 994-995).

Leur cadre juridique incita un savant juriste, Benoît de Court, à joindre un commentaire érudit, mais aussi badin et spirituel. Ces commentaires participèrent largement au succès de l’oeuvre. La Fontaine en fit une imitation.
Les Arrêts d’Amour sont cités comme une bonne source sur les pratiques sociales et amoureuses des débuts de la Renaissance.
Rare relié en maroquin aux armes de Claret de la Tourette.

Photo ARTÉMIDORE d'ÉPHÈSE. 
Photo FOESIO, Anutio, HIPPOCRATE. 
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